300 mercenaires colombiens au Soudan

D'après les informations de la presse colombienne, le nombre de mercenaires colombiens au Soudan s'élève à 300, la plupart étant d'anciens combattants ayant une expérience considérable du combat et attirés par d'importantes récompenses financières. Ils sont tombés dans un piège tendu par des réseaux de recrutement suspects qui les ont induits en erreur en effectuant des tâches simples pour des salaires élevés avant de les impliquer dans la guerre au Soudan. The City Paper a cité un ancien responsable du ministère de la Défense de la Colombie qui a déclaré : " Des soldats à la retraite ont été trompés et poussés à voyager dans d ’ autres pays , et ont été impliqués dans des infractions criminelles . " Le journal ajoute : "L'intervention étrangère dans le conflit au Soudan a intensifié la violence, attiré les combattants colombiens et les a envoyés dans le pays africain en crise . " Lasillavacia a indiqué qu’il avait reçu des messages vocaux via WhatsApp d’un de ces mercenaires au Soudan, l’informant que le nombre de mercenaires s’élevait à 300 combattants. Certains d’entre eux avaient été recrutés sous de faux prétextes et tués peu après leur arrivée au Soudan .

Annoncée tambour battant, la grande offensive de l'armée soudanaise du 26 septembre, n'a pas atteint le résultat attendu. Les combattants de FSR tiennent toujours l'aéroport international de Khartoum, le palais présidentiel, la raffinerie de Jayli et le siège de l'état-major de l'armée reste assiégée. Certes, l'armée grignote quelques rues et édifices à Omdourmane et Bahry. La 2ème grande victoire de l'armée après celle du siège de la télévision, est la reprise de la ville stratégique de Sinja, capitale de Sinar. Des frappes aériennes sporadiques et imprécises entravent parfois les activités militaires de FSR et causent des dommages collatéraux parmi les civils. Ce lundi 18 novembre, la 18ème division terrestre de l’armée a annoncé avoir repris le contrôle de la localité de Naima, non loin du Jebel Awlia, après le ratissage de l’axe Aldewem-Alkhatina. Selon une source indépendante, l’armée s’est retirée de cette localité pour se positionner à Al-awaj.

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