Alors que le Tchad aurait refusé d'organiser les examens du certificat soudanais pour la promotion 2023[[1]]url:#_ftn1 , qui auraient été déplacés dans la ville d'Abéché, les autorités soudanaises ont instruit le département de l'éducation de ne pas pénaliser les étudiants étrangers, notamment les Tchadiens.
La presse soudanaise a rapporté que 60 étudiants tchadiens inscrits dans des écoles soudanaises à Jeddah, en Arabie Saoudite, ont reçu l'autorisation de passer les examens. L'Ambassadeur du Soudan en Arabie Saoudite a souligné que la question de l'éducation est un des droits fondamentaux à respecter dans le cadre des relations du Soudan avec les États voisins. Il exprime sa déception face au fait que les autorités tchadiennes aient privé des élèves soudanais de passer les examens au Tchad. Certains responsables soudanais insistent sur le fait qu'il est nécessaire de revoir les relations entre les deux pays afin de définir les règles de la coopération à l'avenir.
L'étudiante soudanaise Shams Al-Hafiz Abdullah a parcouru une distance de deux mille kilomètres du Tchad à Al-Damer (Soudan) pour passer les examens du certificat soudanais après que le Tchad ait empêché que les examens aient lieu sur son territoire.
Il semblerait que le Tchad ait refusé d'organiser les examens du certificat soudanais pour la promotion 2023, qui auraient été déplacés dans la ville d'Abéché. « Cette position fait partie de la guerre visant à détruire le Soudan », selon le vice-président du Conseil Souverain de Transition, Malik Haggar (Suna 14/12/24).
Le centre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme appelle les deux régimes militaires de deux pays à ne pas prendre de décisions radicales qui pourraient affecter la jeunesse.
Il est primordial que la population de deux pays ne subisse pas les conséquences d'une politique irresponsable menée par les deux régimes militaires qui s’agrippent au pouvoir refusant de démocratiser leur pays.
Au Soudan, en 20 mois de conflit armé, plus de 15 000 morts et 20 millions de déplacés internes et externes ont été enregistrés. Une évaluation soutenue par l'ONU a déclaré que la famine s'est étendue dans le Soudan déchiré par la guerre, et qu'elle devrait encore s'étendre. Une évaluation immédiatement rejetée par le gouvernement soudanais. Les bombardements en provenance de positions de la milice de FSR ont un impact significatif sur les camps de réfugiés et les communautés déplacées à proximité de la ville d'Elfasher.
Pour éviter la contagion de ce conflit dans des pays voisins à démocratie fragile comme le Tchad et la Centrafrique, la communauté internationale doit se mobiliser pour exercer des pressions sur les deux parties afin d’accepter de négociations directes et demander aux pays étrangers de cesser toute ingérence dans le conflit soudanais.
L'armée qui a lancé une vaste offensive le 26 septembre 2024 contre des positions de la milice des FSR n'a toujours pas obtenu les résultats escomptés sur le terrain. Bien qu’elle ait légèrement progressé dans certains quartiers à Khartoum Bahri et à Omdurmane avec le contrôle de la ville de Sinja à Sinar, mais les FSR contrôlent toujours l’aéroport international, le Palais présidentiel, la raffinerie de Jayli, le siège de l’état-major. Alors que l’armée prétend avoir encerclé la ville de Madani, capitale de la province d’Eljazeera (le grenier agricole du Soudan), les FSR encerclent depuis sept mois la ville de Alfasher, capitale du Darfour. Tout se joue dans les deux grandes capitales, où se déroulent depuis quelques semaines des violents combats.
L’année 2025 commence avec des signes d'espoir qui émergent pour mettre un terme à la guerre qui dure depuis plus de 20 mois au Soudan. Apparemment, tous les belligérants et leurs supporters sont désormais disposés à négocier. Pour la première fois, le général Al-Burhan s’est dit prêt à négocier avec les FSR. Accusé de soutenir les FSR, le président tchadien a envoyé un message au président Alburhane où il a exprimé sa pleine disponibilité à œuvrer à la recherche d’une paix durable. De leur côté, la Turquie et l'Arabie saoudite ont l'intention de jouer un rôle de médiateur entre le Soudan et les Émirats. A en croire la presse américaine, ces derniers auraient exprimé leur volonté de mettre fin à leur soutien aux forces de FSR.
La presse soudanaise a rapporté que 60 étudiants tchadiens inscrits dans des écoles soudanaises à Jeddah, en Arabie Saoudite, ont reçu l'autorisation de passer les examens. L'Ambassadeur du Soudan en Arabie Saoudite a souligné que la question de l'éducation est un des droits fondamentaux à respecter dans le cadre des relations du Soudan avec les États voisins. Il exprime sa déception face au fait que les autorités tchadiennes aient privé des élèves soudanais de passer les examens au Tchad. Certains responsables soudanais insistent sur le fait qu'il est nécessaire de revoir les relations entre les deux pays afin de définir les règles de la coopération à l'avenir.
L'étudiante soudanaise Shams Al-Hafiz Abdullah a parcouru une distance de deux mille kilomètres du Tchad à Al-Damer (Soudan) pour passer les examens du certificat soudanais après que le Tchad ait empêché que les examens aient lieu sur son territoire.
Il semblerait que le Tchad ait refusé d'organiser les examens du certificat soudanais pour la promotion 2023, qui auraient été déplacés dans la ville d'Abéché. « Cette position fait partie de la guerre visant à détruire le Soudan », selon le vice-président du Conseil Souverain de Transition, Malik Haggar (Suna 14/12/24).
Le centre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme appelle les deux régimes militaires de deux pays à ne pas prendre de décisions radicales qui pourraient affecter la jeunesse.
Il est primordial que la population de deux pays ne subisse pas les conséquences d'une politique irresponsable menée par les deux régimes militaires qui s’agrippent au pouvoir refusant de démocratiser leur pays.
Au Soudan, en 20 mois de conflit armé, plus de 15 000 morts et 20 millions de déplacés internes et externes ont été enregistrés. Une évaluation soutenue par l'ONU a déclaré que la famine s'est étendue dans le Soudan déchiré par la guerre, et qu'elle devrait encore s'étendre. Une évaluation immédiatement rejetée par le gouvernement soudanais. Les bombardements en provenance de positions de la milice de FSR ont un impact significatif sur les camps de réfugiés et les communautés déplacées à proximité de la ville d'Elfasher.
Pour éviter la contagion de ce conflit dans des pays voisins à démocratie fragile comme le Tchad et la Centrafrique, la communauté internationale doit se mobiliser pour exercer des pressions sur les deux parties afin d’accepter de négociations directes et demander aux pays étrangers de cesser toute ingérence dans le conflit soudanais.
L'armée qui a lancé une vaste offensive le 26 septembre 2024 contre des positions de la milice des FSR n'a toujours pas obtenu les résultats escomptés sur le terrain. Bien qu’elle ait légèrement progressé dans certains quartiers à Khartoum Bahri et à Omdurmane avec le contrôle de la ville de Sinja à Sinar, mais les FSR contrôlent toujours l’aéroport international, le Palais présidentiel, la raffinerie de Jayli, le siège de l’état-major. Alors que l’armée prétend avoir encerclé la ville de Madani, capitale de la province d’Eljazeera (le grenier agricole du Soudan), les FSR encerclent depuis sept mois la ville de Alfasher, capitale du Darfour. Tout se joue dans les deux grandes capitales, où se déroulent depuis quelques semaines des violents combats.
L’année 2025 commence avec des signes d'espoir qui émergent pour mettre un terme à la guerre qui dure depuis plus de 20 mois au Soudan. Apparemment, tous les belligérants et leurs supporters sont désormais disposés à négocier. Pour la première fois, le général Al-Burhan s’est dit prêt à négocier avec les FSR. Accusé de soutenir les FSR, le président tchadien a envoyé un message au président Alburhane où il a exprimé sa pleine disponibilité à œuvrer à la recherche d’une paix durable. De leur côté, la Turquie et l'Arabie saoudite ont l'intention de jouer un rôle de médiateur entre le Soudan et les Émirats. A en croire la presse américaine, ces derniers auraient exprimé leur volonté de mettre fin à leur soutien aux forces de FSR.
[[1]]url:#_ftnref1 « Cette position fait partie de la guerre visant à détruire le Soudan », selon le vice-président du Conseil Souverain de Transition, Malik Haggar (Suna 14/12/24).