L’Afrique a-t-elle osé l’impossible ? Le continent noir brûle les étapes vers l’émergence, voir le développement réaliste, grâce aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Accès aux informations de porté mondial, aux cultures de entrepreneuriat et profiter des moyens matériels et électroniques adéquates et adaptés pour la mise en œuvre des petites et moyennes entreprises, accéder aux secrets professionnels les plus protégés du monde … sont désormais à la portée des jeunes africains. L’internet, cette toile d’araignée planétaire, n’a non seulement permis à l’Afrique de rythmer avec le reste du monde mais, elle a été, aussi, un facteur déterminant pour le continent de s’inscrire dans la plate forme de développement longtemps considérée comme l’apanage des puissances industrielles. Un clin d’œil dans le passé serait nuisible pour les progrès entamés surtout dans le domaine de TIC parce que le futur de l’Afrique se veut rassurant. L’Afrique a, désormais, la possibilité de communiquer avec le reste du monde, de défendre sa civilisation, son image et même espérer un débat réciproque sur ses conceptions sur les perspectives de développement et la mondialisation.
Si l’Afrique profite vraiment de cette dernière génération de TIC pour contrer les publicités négatives, projetées depuis le bout du globe terrestre et qui met à nu ses défis en ce siècle de grands bouleversements, en partie, elle n’a pas le choix que de foncer et de défendre sa vision sur tous les plans. Le continent de Mandela est obligé d’être là et surtout prêt au « rendez-vous du donner et de recevoir » comme l’a prédit l’ancêtre des intellectuels noirs. Ce rendez n’est pas comme les précédents. Il implique tout un peuple, à travers les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. L’Afrique se met à rêver et les africains sont plus que jamais pressés vers le but final : renverser la tendance économique sans risquer une aventure illusoire de développement. Les chaines de télévision deviennent des arsenaux de guerre diplomatique, politique, économique et socioculturelle. Les écrans téléviseurs et les tablettes deviennent, plus que jamais, le ring de la concurrence intercontinentale dans tous les domaines. L’Afrique essaye tant mieux que possible de répondre présent et de maîtriser la situation d’identité culturelle surtout que sa jeunesse fait face à une évolution vertigineuse de la technologie.
Le continent noir défend, mais difficilement, sa place dans un monde d’illusion. Un monde où les fictions deviennent de la réalité et l’irréel est banni. Un monde façonné par les technologies. Un monde, où les grandes firmes des tics deviennent puissantes que les Etats, les réseaux sociaux bouleversent tout une civilisation et imposent un nouveau ordre de penser. L’internet fait tomber des empires puissants et fait régner le mystère. Le virtuel s’installe dans les modes de vies et les transforme radicalement sans aucune de résistance. L’Afrique, pour ne pas être victime, veut se faire une place parmi les acteurs, en satisfaisant à l’essentiel des exigences de nouvelles technologies numériques et assume son métissage forcé. Pour cela, elle serait dans l’obligation de payer une lourde tribu, pour transformer ses faiblesses en opportunités, ses rêves en réalité et ses défauts en qualités. L’Afrique se doit l’ambition d’atteindre l’objectif de sa jeunesse sans mettre en péril ses valeurs traditionnelles. C’est là, le nœud de problème. « Il faut s’attendre au grand bouleversement des NTIC, rien ne sera comme avant. Nos jeunes qui constituent notre seule richesse et notre substance de développement, seront physiquement avec nous, au continent mais spirituellement ailleurs, quelque part à l’occident… » S’inquiétait Mahamat Hissein, un intellectuel tchadien lors de la dernière session des Réseaux des Audiovisuels Public. Légitime inquiétude.
Mahamat Ramadan
Si l’Afrique profite vraiment de cette dernière génération de TIC pour contrer les publicités négatives, projetées depuis le bout du globe terrestre et qui met à nu ses défis en ce siècle de grands bouleversements, en partie, elle n’a pas le choix que de foncer et de défendre sa vision sur tous les plans. Le continent de Mandela est obligé d’être là et surtout prêt au « rendez-vous du donner et de recevoir » comme l’a prédit l’ancêtre des intellectuels noirs. Ce rendez n’est pas comme les précédents. Il implique tout un peuple, à travers les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. L’Afrique se met à rêver et les africains sont plus que jamais pressés vers le but final : renverser la tendance économique sans risquer une aventure illusoire de développement. Les chaines de télévision deviennent des arsenaux de guerre diplomatique, politique, économique et socioculturelle. Les écrans téléviseurs et les tablettes deviennent, plus que jamais, le ring de la concurrence intercontinentale dans tous les domaines. L’Afrique essaye tant mieux que possible de répondre présent et de maîtriser la situation d’identité culturelle surtout que sa jeunesse fait face à une évolution vertigineuse de la technologie.
Le continent noir défend, mais difficilement, sa place dans un monde d’illusion. Un monde où les fictions deviennent de la réalité et l’irréel est banni. Un monde façonné par les technologies. Un monde, où les grandes firmes des tics deviennent puissantes que les Etats, les réseaux sociaux bouleversent tout une civilisation et imposent un nouveau ordre de penser. L’internet fait tomber des empires puissants et fait régner le mystère. Le virtuel s’installe dans les modes de vies et les transforme radicalement sans aucune de résistance. L’Afrique, pour ne pas être victime, veut se faire une place parmi les acteurs, en satisfaisant à l’essentiel des exigences de nouvelles technologies numériques et assume son métissage forcé. Pour cela, elle serait dans l’obligation de payer une lourde tribu, pour transformer ses faiblesses en opportunités, ses rêves en réalité et ses défauts en qualités. L’Afrique se doit l’ambition d’atteindre l’objectif de sa jeunesse sans mettre en péril ses valeurs traditionnelles. C’est là, le nœud de problème. « Il faut s’attendre au grand bouleversement des NTIC, rien ne sera comme avant. Nos jeunes qui constituent notre seule richesse et notre substance de développement, seront physiquement avec nous, au continent mais spirituellement ailleurs, quelque part à l’occident… » S’inquiétait Mahamat Hissein, un intellectuel tchadien lors de la dernière session des Réseaux des Audiovisuels Public. Légitime inquiétude.
Mahamat Ramadan