Lorsqu’en 2015 le Tchad entre dans le cercle des pays victimes d’actes terroristes, tout espoir semblait perdu pour les populations. L’ampleur de la terreur provoquée par les attentats de juin 2015 conduisit le peuple à penser que le Tchad avait pénétré dans un cercle vicieux, en empruntant un chemin sans issue. Le cas du Nigéria voisin qui vit depuis plusieurs années sous la menace du groupe terroriste Boko Haram sans trouver une solution d’éradication de ce mal rendait tout observateur perplexe. Mais c’est sans compter sur la force de frappe des forces armées tchadiennes. Car en effet, immédiatement après les premières attaques qui eurent lieu à N’Djaména et à Bol, de nombreuses mesures d’ordre sécuritaire seront prises, parmi lesquelles les fouilles et contrôles avant tout accès à des endroits publics, l’interdiction de se rassembler, l’état d’urgence dans la région du Lac Tchad, la loi anti-terroriste tant contestée par les organisations de défense des droits de l’homme, mais aussi et surtout la riposte militaire. Toutes ces mesures ont (...) la revue scientifique du CEDPE d'octobre 2018 ( sans abonnement, il est impossible d'avoir accès à l'intégralité de cette étude.