Au Soudan, alors que les affrontements opposant les deux belligérants se poursuivent, les besoins humanitaires ont atteint des niveaux jamais vus auparavant. Plus de 14 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur et à l’extérieur du pays ; 25 millions de personnes sont actuellement confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, soit plus de la moitié de la population, c’est « le niveau de faim le plus élevé de l’histoire du pays », selon les experts humanitaires. De son côté, le gouvernement soudanais n'a pas arrêté de démentir cette situation de famine, accusant les organisations internationales d'exagérer.
Face à cette situation catastrophique, les deux belligérants continuent à s'affronter sans pitié en entretenant des positions radicales, refusant tous les appels de la communauté internationale à un cessez-le-feu. Les organisations humanitaires estiment que cette situation continue à se détériorer en raison de la complexité du conflit car d’une part, les deux parties ne facilitent pas l’accès aux zones nécessiteuses et d’autre part, les réductions de financement humanitaire mettent en péril l’aide vitale pour les millions de femmes, d’enfants et de groupes vulnérables à travers le Soudan.
Sur le terrain, malgré la progression de l’armée qui a repris le contrôle de quelques villes stratégiques, les FSR contrôlent toujours d’importantes institutions dans la capitale comme le palais présidentielle et l’aéroport internationale de Khartoum, en plus des quatre des cinq provinces du Darfour. L'Union africaine a réitéré son appel à ce que les deux parties acceptent de s'asseoir à une table pour négocier.
Face à cette situation catastrophique, les deux belligérants continuent à s'affronter sans pitié en entretenant des positions radicales, refusant tous les appels de la communauté internationale à un cessez-le-feu. Les organisations humanitaires estiment que cette situation continue à se détériorer en raison de la complexité du conflit car d’une part, les deux parties ne facilitent pas l’accès aux zones nécessiteuses et d’autre part, les réductions de financement humanitaire mettent en péril l’aide vitale pour les millions de femmes, d’enfants et de groupes vulnérables à travers le Soudan.
Sur le terrain, malgré la progression de l’armée qui a repris le contrôle de quelques villes stratégiques, les FSR contrôlent toujours d’importantes institutions dans la capitale comme le palais présidentielle et l’aéroport internationale de Khartoum, en plus des quatre des cinq provinces du Darfour. L'Union africaine a réitéré son appel à ce que les deux parties acceptent de s'asseoir à une table pour négocier.