Effectivement depuis un peu plus de deux semaines des violents affrontements entre les deux belligérants soudanais se poursuivent sur plusieurs fronts parmi lesquels Khartoum et plus précisément la raffinerie de Jeyli dont une grande partie endommagée par des bombardements aériens, autour de Wadmandani, capiatle d’Aljazeera et surtout dans les faubourgs de la ville d’Elfachir, capitale du Darfour où se déroulent en ce moment les affrontements les plus violents faisant plusieurs morts et des centaines de déplacés. Cette ville, qui compte un million d'habitants, considérée comme le dernier refuge des sept mouvements politcomilitaires alliés de l'armée soudanaise, semble être encerclée par un grand nombre de Forces de Soutien Rapide. Il convient de rappeler que les FSR contrôlent déjà quatre des cinq provinces du Darfour et en s’emparant de Fashir, les forces du général Hemetti mettraient en difficultés les forces gouvernementales du général Elburhane qui rencontrent d’énormes difficultés sur le terrain militaires. Et le contrôle de cette ville par l’armée soudanaise lui ouvrirait la voie à la conquête des deux importantes villes Militt et Eljeneina pour priver les FSR de tout ravitaillement en provenance du Tchad et de la Libye. Les organisations humanitaires accusent les deux camps de perturber ou d'empêcher le passage d'aides humanitaires, et d'avoir commis des atrocités envers la population. L’Onu a quant à lui pointé de doigt des hauts cadres militaires des FSR impliqués dans des crimes contre l’humanité surtout dans l’assassinat du gouverneur d’Eljeneina et des atrocités commises à l’endroit de la tribu de Massalit dont une grande partie s’est réfugiée au Tchad. La ville de Fashir est en train de se vider de sa population à cause de la famine et de peur d'éventuelles atrocités.
Dans ce conflit où il nyaura ni gagnant ni perdant, il va de la responsabilité de la communauté internationale de contraindre les deux parties à accepter un cessez le feu pour éviter une éventuelle atrocité contre la population.
Dans ce conflit où il nyaura ni gagnant ni perdant, il va de la responsabilité de la communauté internationale de contraindre les deux parties à accepter un cessez le feu pour éviter une éventuelle atrocité contre la population.