La propagation répandue de la nourriture périmée est vendue sous les yeux et la barbe des agents indifférents de la ville qui sont seulement intéressés par la collecte des taxes ou des pourboires. Pas d'hygiène et pas de contrôle sanitaire. Le commerce alimentaire dont la date est arrivée à échéance continue cependant à enregistrer un certain nombre d'empoisonnements et de décès de consommateurs. Mais au Tchad, c'est le destin qui est en cause. En l'absence d'électrifications, fruits et poissons ne résistent à la chaleur qu'avec du formol, un produit que les commerçants utilisent pour éviter la décomposition. Cette pratique dangereuse ralentit le processus de putréfaction, un poison qui tue le consommateur lentement. Les cas d’intoxication alimentaire provoquée par des aliments contaminés par des bactéries ou des virus se propagent même dans les établissements scolaires où aucun contrôle n’est imposé aux « vendeuses des « sandwichs scolaires ». Des établissements sanitaires enregistrent de plus en plus des personnes atteintes de gastro-entérite entraînant des crampes d’estomac, des vomissements, la diarrhée et, dans certains cas, la mort. Cette situation alarmante est préoccupante et exige une réaction rapide à la création d'un service spécialisé de contrôle et de réglementation.
A suivre dans le prochain numéro de la revue, une enquête approfondie sur le sujet.
A suivre dans le prochain numéro de la revue, une enquête approfondie sur le sujet.