Suite aux derniers événements et faits d’actualités qui semblent mouvementer la capitale centrafricaine, le Centre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme (CEDPE) a condamné aujourd'hui, "avec la plus grande des énergies, toute forme de violence et animosité, susceptible de porter atteinte à l’intégrité de la Centrafrique et à la paix chèrement acquise et au demeurant fragile".
Le président du CEDPE, Dr. Ahmat Yacoub Dabio, estime qu'il est "aussi condamnable tant dans la manière que dans les propos tenus, de voir à la vue du monde entier, qu’un ministre (de la Sécurité publique, Ndlr) fasse une présentation peu orthodoxe et certainement contraire aux droits humains, devant une chaîne télévisée d’un individu présumé originaire de Koumra avec une arme de guerre autour du cou".
Selon le CEDPE, "les voies dissidentes et divergentes qui tendraient à s’élever pour imputer injustement et fallacieusement toute forme de responsabilité aux étrangers, le seront jamais assez fortes pour fragmenter les liens forts et fraternels entre les pays voisins et alimenter toute forme d’escalade politique entre ces pays africains et de surcroît d’Afrique centrale".
Le Centre qui a par le passé, assisté au dialogue inter-centrafricain qui s’est déroulé en décembre 2019, reste "toujours disponible à apporter sa contribution", selon un communiqué.
Le président du CEDPE, Dr. Ahmat Yacoub Dabio, estime qu'il est "aussi condamnable tant dans la manière que dans les propos tenus, de voir à la vue du monde entier, qu’un ministre (de la Sécurité publique, Ndlr) fasse une présentation peu orthodoxe et certainement contraire aux droits humains, devant une chaîne télévisée d’un individu présumé originaire de Koumra avec une arme de guerre autour du cou".
"L’incitation à la chasse à l’homme à Bangui mais aussi dans ses environs est de nature profonde à créer des tensions civiles au sein du peuple, telles que le monde entier a pu observer auparavant".
Selon le CEDPE, "les voies dissidentes et divergentes qui tendraient à s’élever pour imputer injustement et fallacieusement toute forme de responsabilité aux étrangers, le seront jamais assez fortes pour fragmenter les liens forts et fraternels entre les pays voisins et alimenter toute forme d’escalade politique entre ces pays africains et de surcroît d’Afrique centrale".
Le Centre qui a par le passé, assisté au dialogue inter-centrafricain qui s’est déroulé en décembre 2019, reste "toujours disponible à apporter sa contribution", selon un communiqué.