Après la rencontre fructueuse avec Félix Tshisekedi et Paul Kagame en mars à Doha, une délégation du M23 est arrivée jeudi à Doha sous la présidence de Bertrand Bisimwa, qui est en charge de la branche politique. D'après les observateurs, il est envisageable qu'une réunion ait lieu avec les délégations de la République démocratique du Congo et du Rwanda.
Il est clair que le Qatar joue un rôle de premier plan dans la médiation internationale et prouve une fois de plus sa capacité à accueillir le dialogue et à promouvoir des solutions pacifiques aux différends. Les défis qui se posent à la région des Grands Lacs, en particulier la crise dans l’est de la République démocratique du Congo, sont complexes et comportent des aspects sécuritaires, humanitaires et politiques. Le fait que le Qatar ait réussi à rassembler les différentes parties peut transformer les attitudes et créer un terrain propice au dialogue constructif.
L’expérience de la médiation dans un pays, comme je l’ai mentionné, a déjà contribué aux réalisations diplomatiques dans d’autres régions, suscitant des attentes pour cette crise. La question demeure de savoir dans quelle mesure les différentes parties sont disposées à réagir positivement à ces efforts, surtout avec une histoire de tensions.
Par le passé, le président congolais avait rejeté toute rencontre ou négociation avec des rebelles qu’il qualifiait de terroristes au service du Rwanda. Nous attendons de voir si le Qatar peut changer la position de Kinshasa.
Le médiateur obligera les rebelles à clarifier leurs revendications jusqu’à présent inconnues selon Kinshasa. Il convient de rappeler que Qatar est un expert en médiation douce et a réussi là où la communauté internationale a échoué comme en Afghanistan, au Tchad, au Soudan...
Dr. Ahmat Yacoub Dabio
Expert en gestion de conflits
Président du centre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme -cedpe
yacoubahmat@aol.com
tel: 0033772438986
www.centrerecherche.com
Il est clair que le Qatar joue un rôle de premier plan dans la médiation internationale et prouve une fois de plus sa capacité à accueillir le dialogue et à promouvoir des solutions pacifiques aux différends. Les défis qui se posent à la région des Grands Lacs, en particulier la crise dans l’est de la République démocratique du Congo, sont complexes et comportent des aspects sécuritaires, humanitaires et politiques. Le fait que le Qatar ait réussi à rassembler les différentes parties peut transformer les attitudes et créer un terrain propice au dialogue constructif.
L’expérience de la médiation dans un pays, comme je l’ai mentionné, a déjà contribué aux réalisations diplomatiques dans d’autres régions, suscitant des attentes pour cette crise. La question demeure de savoir dans quelle mesure les différentes parties sont disposées à réagir positivement à ces efforts, surtout avec une histoire de tensions.
Par le passé, le président congolais avait rejeté toute rencontre ou négociation avec des rebelles qu’il qualifiait de terroristes au service du Rwanda. Nous attendons de voir si le Qatar peut changer la position de Kinshasa.
Le médiateur obligera les rebelles à clarifier leurs revendications jusqu’à présent inconnues selon Kinshasa. Il convient de rappeler que Qatar est un expert en médiation douce et a réussi là où la communauté internationale a échoué comme en Afghanistan, au Tchad, au Soudan...
Dr. Ahmat Yacoub Dabio
Expert en gestion de conflits
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