"Terres. Vie. Patrimoine : D’un monde précaire vers un avenir prospère", l’intitulé de la rencontre de COP15 tire déjà la sonnette d’alarme. Plus d’une douzaine de chefs d’État se penchent sur la désertification de la terre dont 40 % affecté par la dégradation selon la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. Apparemment, il s'agit de contrecarrer la sécheresse et de mettre fin à la faim dont 20 millions de personnes seraient menacées en 2022, selon le PAM.
En réalité, les plans, les projets sont de très hautes qualités, présentés lors de l'événement avec une éloquence inédite. Tout est fait pour mettre les invités de marque à l'aise. Mais qu'est-ce que les COPs ont produit comme résultat ? Certes, dans des futilités, même si le terme choque. Certes, dans des futilités, même si le terme choque. Il convient de rappeler que le Monde s’est engagé depuis de décennies à éliminer la faim par la prévention, la détection et le traitement de la sous-nutrition, en particulier pendant et après les situations d’urgence liées aux conflits et aux catastrophes naturelles. Or, la situation continue à être désastreuse partout au monde surtout en Afrique où la population vit majoritairement d'élevage et d'agriculture.
L’exemple des bébés au Tchad souffrant de malnutrition atteste à suffisance que les conférences ne servent que pour des selfies. Alors que les hautes personnalités politiques, financières et économiques se retrouvent tout le temps pour disent-ils combattre la faim et la désertification, l’association AMD vient de lancer un SOS sur le cas d’une quarantaine d’enfants se trouvant dans une situation déplorable, faute de moyen, selon des O NG, en charge du dossier, ayant déserté la clinique.
C’est pour dire que la situation est menaçante et il appartient aux dirigeants de réduire les rencontres inutiles et de poser des actes concrets pour venir en aide aux populations d’abord en freinant la faim cause principale de perte en vie humaine puis en s’investissant dans une agriculture de qualité pour faire face à l’avancée du désert et à la famine.
