Dans cette localité, plus de 10.000 camerounais y vivent, tous des réfugiés. D’aucuns ont fui les exactions constantes dans leurs villages d’origines, d’autres, sont en quête de pitance. Ils se sont attroupés dans ce village qui fait frontière avec le Cameroun, dans l’espoir de mener une vie tranquille.Dans cette localité, plus de 10.000 camerounais y vivent, tous des réfugiés. D’aucuns ont fui les exactions constantes dans leurs villages d’origines, d’autres, sont en quête de pitance. Ils se sont attroupés dans ce village qui fait frontière avec le Cameroun, dans l’espoir de mener une vie tranquille.
Mais à les observer, il faut dire que la souffrance n’est pas pour eux un souvenir lointain. Ils vivent dans des conditions absolument précaires et insalubres. L’accès à l’eau et aux soins exigent un parcours de combattant. S’ils sont extirpés des cycles de violences barbares, l’insécurité reste prégnante sur les sites où ils sont concentrés. Le partage des ressources avec les hôtes génère d’autres sources de conflits. Ce qui fait que les réfugiés et les localités d’accueil vivent sous tension.
Cette réalité est observée un peu partout dans les localités sillonnées par la mission. C’est dire que le changement climatique met véritablement à mal la suivie de l’Homme. Il engendre des conflits qui seront difficiles à résoudre vu que les moyens de prévention sont extrêmement limités.