Vidéoconférence du 13 décembre 2021
Intervention du point focal du Tchad (faite par Ahmat Yacoub, Président du CEDPE)
Enfin, il y a aussi un sujet qui me taraude c’est le fait de se retrouver brusquement et sans communication dans une autre plate-forme appartenant CBLT. Je me demande est-ce que cela ne freine pas l’élan de notre réseau sachant que si la CBLT était efficace on n’aurait même pas besoin de créer de réseau ? A mon avis, la CBLT est une coquille vide qui va affecter nos activités.
Intervention du point focal du Tchad (faite par Ahmat Yacoub, Président du CEDPE)
Les organisations ElMAN et NEEM ont jugé nécessaire de lancer l’initiative pour fédérer les organisations de la société civile pour qu’ensemble, elles puissent jouer un rôle dans les domaines du développement, de l’intégration, de la prévention et de l’insertion socioprofessionnelle. Cette initiative a été saluée et soutenue par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Et c’est pourquoi, le CEDPE qui, depuis 2017, mène un combat dans le domaine de la prévention de l’extrémisme, a rejoint le réseau de l’organisation de la société civile (ROSC)
Il faut rappeler que dans le but de mener des actions efficaces, des points focaux ont été créés dans plusieurs pays notamment au Tchad dont le Centre d’Etudes pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme s’est porté volontiers d’abriter le bureau.
Depuis sa création, le point focal Tchad a réalisé deux importantes activités en l’espace de deux semaines :
Il faut rappeler que dans le but de mener des actions efficaces, des points focaux ont été créés dans plusieurs pays notamment au Tchad dont le Centre d’Etudes pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme s’est porté volontiers d’abriter le bureau.
Depuis sa création, le point focal Tchad a réalisé deux importantes activités en l’espace de deux semaines :
- Mardi 23 novembre 2021, une cérémonie d’installation du point focal du Réseau pour la Réintégration et la Réhabilitation Inclusives dans le Bassin du Lac Tchad a eu lieu au Centre d’Etudes pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme (CEDPE). Le budget de cette cérémonie a été prélevée de la somme de 4900 dollars reçue par le point focal.
La cérémonie a vu la présence des organisations de la société civile et des personnalités diplomatiques, dont l’ambassade des Etats Unis qui a été représentée par Monsieur Jess Ramadjingar.
M. Désiré Oubadjimdehba le coordinateur du point Focal et M. Idriss Aldelkérim Foudoussia membre fondateur du réseau ont présenté l’historiographie du réseau et appelé les organisations de la société civile à rejoindre le réseau dans le but de mener des activités conjointes. Quelques organisations présentes se sont enregistrées et le rendez-vous est pris pour la journée du 7 décembre est prévue à cet effet.
La cérémonie s’est déroulée dans une bonne ambiance et corroborée par la photo de famille.
Le 7 décembre 2021 a été organisée une journée d’échanges animée d’une conférence débat autour du thème « le rôle de la société civile dans la réinsertion socioprofessionnelle des désengagés de Boko Haram » et une séance d’information et de présentation du réseau aux OSC.
Il convient de rappeler que cet événement a été l’occasion pour des échanges à huit clos auxquels ont participé M. Thomas Kral, l’ambassadrice suédoise à Addis, M. Lacina Baro du Pnud, Mahamat Kabir conseiller du Président du CEDPE, Désiré Oubadjimdehba coordinateur du Point Focal du réseau, M. Idriss Président d’ACHDR.
Je saisis l’occasion pour avouer que grâce aux multiples efforts consentis par les uns et les autres que cet événement a réussi. D’abord, le Pnud à N’djamena qui a pris en charge la totalité des frais soit environ 1000 dollars. Puis l’implication de M. Désiré Oubadjimdehba le coordinateur du point Focal, M. Idriss Aldelkérim Foudoussia membre fondateur du réseau et du personnel du CEDPE mobilisé pour la circonstance.
Comme vous le savez, l’objectif du réseau ne doit pas se limiter à la cérémonie d’installation ou à des conférences débats ou des journées d’échanges car depuis 2009 date du déclenchement de Boko Haram, les scènes sous régionale, régionale et internationale sont déjà riches des activités sus mentionnées. L’objectif essentiel et primordial pour lequel et à cause duquel nous avons marqué notre adhésion est clair et je me permets de le répéter : La réinsertion socioprofessionnelle des désengagés de Boko Haram sans lequel l’intégration reste impossible et par conséquent aucun développement dans la région ne sera possible ; sans parler de la paix qui va de plus en plus s’éloigner. C’est pourquoi, nous estimons que le moment est venu pour passer à l’acte sans perdre le temps dans la multiplication des activités cérémoniales. Voilà pourquoi, nous proposons à partir de janvier 2022 d’engager un groupe de réflexion de dix chercheurs pour élaborer un projet complet de réinsertion. Ce projet sera mis à la disposition du secrétariat général du réseau dès début février. S’agissant du volet relatif au statut juridique des désengagés, (…).
Cela étant, les activités intermédiaires prévues par le point focal continuent à avoir lieu grâce à l’implication des organisations de la société civiles déjà enregistrées auprès du point focal et à condition qu’elles soient validées par le Secrétariat général.
Il s’agit de :
M. Désiré Oubadjimdehba le coordinateur du point Focal et M. Idriss Aldelkérim Foudoussia membre fondateur du réseau ont présenté l’historiographie du réseau et appelé les organisations de la société civile à rejoindre le réseau dans le but de mener des activités conjointes. Quelques organisations présentes se sont enregistrées et le rendez-vous est pris pour la journée du 7 décembre est prévue à cet effet.
La cérémonie s’est déroulée dans une bonne ambiance et corroborée par la photo de famille.
Le 7 décembre 2021 a été organisée une journée d’échanges animée d’une conférence débat autour du thème « le rôle de la société civile dans la réinsertion socioprofessionnelle des désengagés de Boko Haram » et une séance d’information et de présentation du réseau aux OSC.
Il convient de rappeler que cet événement a été l’occasion pour des échanges à huit clos auxquels ont participé M. Thomas Kral, l’ambassadrice suédoise à Addis, M. Lacina Baro du Pnud, Mahamat Kabir conseiller du Président du CEDPE, Désiré Oubadjimdehba coordinateur du Point Focal du réseau, M. Idriss Président d’ACHDR.
Je saisis l’occasion pour avouer que grâce aux multiples efforts consentis par les uns et les autres que cet événement a réussi. D’abord, le Pnud à N’djamena qui a pris en charge la totalité des frais soit environ 1000 dollars. Puis l’implication de M. Désiré Oubadjimdehba le coordinateur du point Focal, M. Idriss Aldelkérim Foudoussia membre fondateur du réseau et du personnel du CEDPE mobilisé pour la circonstance.
Comme vous le savez, l’objectif du réseau ne doit pas se limiter à la cérémonie d’installation ou à des conférences débats ou des journées d’échanges car depuis 2009 date du déclenchement de Boko Haram, les scènes sous régionale, régionale et internationale sont déjà riches des activités sus mentionnées. L’objectif essentiel et primordial pour lequel et à cause duquel nous avons marqué notre adhésion est clair et je me permets de le répéter : La réinsertion socioprofessionnelle des désengagés de Boko Haram sans lequel l’intégration reste impossible et par conséquent aucun développement dans la région ne sera possible ; sans parler de la paix qui va de plus en plus s’éloigner. C’est pourquoi, nous estimons que le moment est venu pour passer à l’acte sans perdre le temps dans la multiplication des activités cérémoniales. Voilà pourquoi, nous proposons à partir de janvier 2022 d’engager un groupe de réflexion de dix chercheurs pour élaborer un projet complet de réinsertion. Ce projet sera mis à la disposition du secrétariat général du réseau dès début février. S’agissant du volet relatif au statut juridique des désengagés, (…).
Cela étant, les activités intermédiaires prévues par le point focal continuent à avoir lieu grâce à l’implication des organisations de la société civiles déjà enregistrées auprès du point focal et à condition qu’elles soient validées par le Secrétariat général.
Il s’agit de :
- La mise en place effective du réseau des OSC au niveau national et provincial ;
- Une caravane de concertation des OSC dans les zones sensibles ;
- Les sensibilisations ;
- Les formations des acteurs (leadeurs communautaires, religieux, traditionnels et associations des jeunes et femmes) ;
- Faire des plaidoyers en faveur de la réinsertion des ex associées des groupes extrémistes ;
- Les recherches et études.
Enfin, il y a aussi un sujet qui me taraude c’est le fait de se retrouver brusquement et sans communication dans une autre plate-forme appartenant CBLT. Je me demande est-ce que cela ne freine pas l’élan de notre réseau sachant que si la CBLT était efficace on n’aurait même pas besoin de créer de réseau ? A mon avis, la CBLT est une coquille vide qui va affecter nos activités.
Tradution automatique
The ElMAN and NEEM organizations deemed it necessary to launch the initiative to federate civil society organizations so that together they can play a role in the areas of development, integration, prevention and integration. socio-professional. This initiative has been welcomed and supported by the United Nations Development Program (UNDP). And that is why the CEDPE, which, since 2017, has been fighting in the field of the prevention of extremism, has joined the network of civil society organization (ROSC)
It should be remembered that in order to carry out effective actions, focal points have been created in several countries, particularly in Chad, whose Center for Studies for the Development and Prevention of Extremism has been willing to host the office.
Since its creation, the Chad focal point has carried out two important activities in the space of two weeks:
1. Tuesday, November 23, 2021, an installation ceremony of the focal point of the Network for Inclusive Reintegration and Rehabilitation in the Lake Chad Basin took place at the Center for Studies for the Development and Prevention of Extremism (CEDPE ). The budget for this ceremony was taken from the sum of $ 4,900 received by the focal point.
The ceremony saw the presence of civil society organizations and diplomatic figures, including the United States Embassy which was represented by Mr. Jess Ramadjingar.
Mr. Désiré Oubadjimdehba the focal point coordinator and Mr. Idriss Aldelkérim Foudoussia founding member of the network presented the historiography of the network and called on civil society organizations to join the network in order to carry out joint activities. Some organizations present have registered and the appointment is made for the day of December 7 is scheduled for this purpose.
The ceremony took place in a good atmosphere and corroborated by the family photo.
On December 7, 2021, a day of lively exchanges was organized with a conference debate on the theme "the role of civil society in the socio-professional reintegration of those who disengaged from Boko Haram" and an information and presentation session of the network to CSO.
It should be recalled that this event was the occasion for discussions behind closed doors attended by Mr. Thomas, the Swedish ambassador in Addis, Mr. Lacina Baro from the UNDP, Mahamat Kabir advisor to the President of the CEDPE, Désiré Oubadjimdehba coordinator from the Focal Point of the network, Mr. Idriss President of ACHDR.
I take the opportunity to admit that thanks to the many efforts made by everyone that this event was successful. First, the UNDP in N’djamena, which covered all the costs, around $ 1,000. Then the involvement of Mr. Désiré Oubadjimdehba the coordinator of the focal point, Mr. Idriss Aldelkérim Foudoussia, founding member of the network and of the staff of the CEDPE mobilized for the occasion.
As you know, the objective of the network should not be limited to the installation ceremony or to conferences, debates or days of exchange because since 2009, the date of the outbreak of Boko Haram, the sub-regional, regional and international scenes. are already rich in the aforementioned activities. The essential and primordial objective for which and because of which we have marked our adhesion is clear and I would like to repeat it: The socio-professional reintegration of those disengaged from Boko Haram without which integration remains impossible and consequently no development in the region. will not be possible; not to mention the increasingly distant peace. Therefore, we believe that the time has come to take action without wasting time in the multiplication of ceremonial activities.
That is why, from January 2022, we are proposing to engage a think tank of ten researchers to develop a comprehensive reintegration project. This project will be made available to the general secretariat of the network from the beginning of February. Regarding the section relating to the legal status of the disengaged, I spoke at length by telephone the day before yesterday (December 11, 2021) with the Minister of Justice. For him, surrender is individual and he sees no problem with reintegration taking place without going through legal status. However, he asked me to speak face-to-face on the subject when I returned home.
However, the intermediate activities planned by the focal point continue to take place thanks to the involvement of civil society organizations already registered with the focal point and on condition that they are validated by the General Secretariat.
It is :
- The effective establishment of the CSO network at national and provincial level;
- A consultation caravan of CSOs in sensitive areas;
- Sensitization;
- Training of actors (community, religious, traditional leaders and associations of young people and women);
- Advocate for the reintegration of former associates of extremist groups;
- Research and studies.
Finally, there is also a subject that torments me and that is the fact that I find myself suddenly and without communication in another platform belonging to CBLT. I wonder does this not slow down the momentum of our network knowing that if the LCBC was effective we would not even need to create a network? In
The ElMAN and NEEM organizations deemed it necessary to launch the initiative to federate civil society organizations so that together they can play a role in the areas of development, integration, prevention and integration. socio-professional. This initiative has been welcomed and supported by the United Nations Development Program (UNDP). And that is why the CEDPE, which, since 2017, has been fighting in the field of the prevention of extremism, has joined the network of civil society organization (ROSC)
It should be remembered that in order to carry out effective actions, focal points have been created in several countries, particularly in Chad, whose Center for Studies for the Development and Prevention of Extremism has been willing to host the office.
Since its creation, the Chad focal point has carried out two important activities in the space of two weeks:
1. Tuesday, November 23, 2021, an installation ceremony of the focal point of the Network for Inclusive Reintegration and Rehabilitation in the Lake Chad Basin took place at the Center for Studies for the Development and Prevention of Extremism (CEDPE ). The budget for this ceremony was taken from the sum of $ 4,900 received by the focal point.
The ceremony saw the presence of civil society organizations and diplomatic figures, including the United States Embassy which was represented by Mr. Jess Ramadjingar.
Mr. Désiré Oubadjimdehba the focal point coordinator and Mr. Idriss Aldelkérim Foudoussia founding member of the network presented the historiography of the network and called on civil society organizations to join the network in order to carry out joint activities. Some organizations present have registered and the appointment is made for the day of December 7 is scheduled for this purpose.
The ceremony took place in a good atmosphere and corroborated by the family photo.
On December 7, 2021, a day of lively exchanges was organized with a conference debate on the theme "the role of civil society in the socio-professional reintegration of those who disengaged from Boko Haram" and an information and presentation session of the network to CSO.
It should be recalled that this event was the occasion for discussions behind closed doors attended by Mr. Thomas, the Swedish ambassador in Addis, Mr. Lacina Baro from the UNDP, Mahamat Kabir advisor to the President of the CEDPE, Désiré Oubadjimdehba coordinator from the Focal Point of the network, Mr. Idriss President of ACHDR.
I take the opportunity to admit that thanks to the many efforts made by everyone that this event was successful. First, the UNDP in N’djamena, which covered all the costs, around $ 1,000. Then the involvement of Mr. Désiré Oubadjimdehba the coordinator of the focal point, Mr. Idriss Aldelkérim Foudoussia, founding member of the network and of the staff of the CEDPE mobilized for the occasion.
As you know, the objective of the network should not be limited to the installation ceremony or to conferences, debates or days of exchange because since 2009, the date of the outbreak of Boko Haram, the sub-regional, regional and international scenes. are already rich in the aforementioned activities. The essential and primordial objective for which and because of which we have marked our adhesion is clear and I would like to repeat it: The socio-professional reintegration of those disengaged from Boko Haram without which integration remains impossible and consequently no development in the region. will not be possible; not to mention the increasingly distant peace. Therefore, we believe that the time has come to take action without wasting time in the multiplication of ceremonial activities.
That is why, from January 2022, we are proposing to engage a think tank of ten researchers to develop a comprehensive reintegration project. This project will be made available to the general secretariat of the network from the beginning of February. Regarding the section relating to the legal status of the disengaged, I spoke at length by telephone the day before yesterday (December 11, 2021) with the Minister of Justice. For him, surrender is individual and he sees no problem with reintegration taking place without going through legal status. However, he asked me to speak face-to-face on the subject when I returned home.
However, the intermediate activities planned by the focal point continue to take place thanks to the involvement of civil society organizations already registered with the focal point and on condition that they are validated by the General Secretariat.
It is :
- The effective establishment of the CSO network at national and provincial level;
- A consultation caravan of CSOs in sensitive areas;
- Sensitization;
- Training of actors (community, religious, traditional leaders and associations of young people and women);
- Advocate for the reintegration of former associates of extremist groups;
- Research and studies.
Finally, there is also a subject that torments me and that is the fact that I find myself suddenly and without communication in another platform belonging to CBLT. I wonder does this not slow down the momentum of our network knowing that if the LCBC was effective we would not even need to create a network? In