Organisée par l’ONUDC, l’objectif de la conférence est d’aborder la question de l’extrémisme violent et les réponses apportées par la justice pénale aux activités criminelles organisées. L’accent a été mis sur le partage d’information et le renforcement de la collaboration entre les acteurs de la justice pénale et de la société civile.
Du 20 au 21 mars 2018 à Dakar, une réunion s’est déroulée sous-régionale regroupant les représentants du Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal. Le Nigeria et le Tchad sont invités en tant qu’observateurs puisqu’ils ne sont pas membres de WACAP, le réseau des Autorités centrales et procureurs de l’Afrique de l’Ouest contre le crime organisé. Toutefois, pour le Tchad, le centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEDPE) a été présent et son Président Ahmat Yacoub a présenté une communication sur l’expérience du Tchad en matière de lutte contre l’extrémisme.
Organisée par l’ONUDC, l’objectif de la conférence est d’aborder la question de l’extrémisme violent et les réponses apportées par la justice pénale aux activités criminelles organisées. L’accent a été mis sur le partage d’information et le renforcement de la collaboration entre les acteurs de la justice pénale et de la société civile.
En décembre 2015, le Secrétaire général des Nations Unies a publié un plan d’action pour prévenir l’extrémisme violent . Le Plan d’action reconnaît la nécessité d’une approche globale détaillant non seulement les mesures antiterroristes sécuritaires, mais aussi les mesures préventives systématiques qui ciblent directement les moteurs de l’extrémisme violent . En outre, le Plan d’action prévoit que les États élaboreront des plans d’action nationaux pour lutter contre l’extrémisme violent (CVE) avec la participation d’un large éventail d’acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux. De nombreux États de la région du Sahel et de l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest ont élaboré ou sont encore en train de rédiger leurs plans d’action nationaux.
L’ONUDC, grâce au financement des États-Unis d’Amérique et par le biais de son Programme mondial de renforcement des capacités des États membres pour prévenir et combattre le crime transnational grave et organisé (GPTOC), cherche à soutenir ce processus. En collaboration avec le Dr Bakary Sambe, l’ONUDC a élaboré un questionnaire et mené des entretiens avec des acteurs de la justice pénale et de la société civile. Les données et les résultats de ce travail sont inclus dans un rapport et présenté à la conférence.
La conférence a permis de:
• Discuter des conclusions et des recommandations du rapport en vue de partager les bonnes pratiques et expériences au niveau sous régional;
• Proposer des mesures à inclure dans les plans d’action nationaux de lutte contre l’extrémisme violent et pouvant soutenir leur mise en œuvre;
• Explorer les possibilités d’initiatives régionales et la réplication du projet dans d’autres pays de la région.
La criminalité transnationale organisée, le terrorisme et la corruption sont souvent traités par la communauté internationale comme des questions thématiques distinctes alors que leurs liens sont aujourd’hui avérés. Des actions sont à présent requises afin de comprendre les interactions entre les différents criminels et les mesures préventives à prendre. Le point de mire du secteur de la justice concerne particulière la corrélation entre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée afin de prévenir et de contrer l’extrémisme violent.
Cette initiative s’appuie sur l’expérience du Réseau des autorités centrales et des procureurs de l’Afrique de l’Ouest contre le crime organisé (WACAP). Le WACAP est un réseau de points focaux des 15 pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Mauritanie. Il a été lancé en 2013 avec le soutien financier des gouvernements français et américain et en coopération avec la Commission de la CEDEAO et la Cour de Justice de la CEDEAO. Il met en œuvre la Déclaration de Bamako (Décembre 2011) sur l’impunité, la justice et les droits de l’homme en Afrique de l’Ouest. Les objectifs du réseau sont de renforcer l’efficacité de la coopération internationale en matière pénale en Afrique de l’Ouest et de soutenir et renforcer les enquêtes et les poursuites engagées contre les auteurs de crimes graves et organisés.
Le format interactif de la réunion a pu susciter l’émergence de nouvelles idées. Certaines questions abordées au cours de la réunion comprennent, entre autres:
• L’identification des individus à risque (y compris les différences de niveaux de menace entre les femmes et les hommes, les jeunes et les adultes) et le lien avec la criminalité organisée;
• Le soutien apporté aux personnes à risque et à leurs familles;
• La coopération intersectorielle et en particulier entre les acteurs de la justice pénale et la société civile;
• La responsabilité et l’intégrité du secteur de la justice (suivi et transparence, systèmes de détention, accès à l’aide juridique, etc.);
• L’assistance et la protection des victimes et des témoins, en particulier pour répondre aux besoins des groupes vulnérables;
• Les liens entre le financement du crime organisé et de l’extrémisme violent;
• La coopération internationale en matière pénale, y compris le partage d’informations, la collecte de données et les rapports sur l’extrémisme violent.
Plus de détails :
https://www.unodc.org/westandcentralafrica/fr/2018_03_21_wacap_violent-extremism.html
Du 20 au 21 mars 2018 à Dakar, une réunion s’est déroulée sous-régionale regroupant les représentants du Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal. Le Nigeria et le Tchad sont invités en tant qu’observateurs puisqu’ils ne sont pas membres de WACAP, le réseau des Autorités centrales et procureurs de l’Afrique de l’Ouest contre le crime organisé. Toutefois, pour le Tchad, le centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEDPE) a été présent et son Président Ahmat Yacoub a présenté une communication sur l’expérience du Tchad en matière de lutte contre l’extrémisme.
Organisée par l’ONUDC, l’objectif de la conférence est d’aborder la question de l’extrémisme violent et les réponses apportées par la justice pénale aux activités criminelles organisées. L’accent a été mis sur le partage d’information et le renforcement de la collaboration entre les acteurs de la justice pénale et de la société civile.
En décembre 2015, le Secrétaire général des Nations Unies a publié un plan d’action pour prévenir l’extrémisme violent . Le Plan d’action reconnaît la nécessité d’une approche globale détaillant non seulement les mesures antiterroristes sécuritaires, mais aussi les mesures préventives systématiques qui ciblent directement les moteurs de l’extrémisme violent . En outre, le Plan d’action prévoit que les États élaboreront des plans d’action nationaux pour lutter contre l’extrémisme violent (CVE) avec la participation d’un large éventail d’acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux. De nombreux États de la région du Sahel et de l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest ont élaboré ou sont encore en train de rédiger leurs plans d’action nationaux.
L’ONUDC, grâce au financement des États-Unis d’Amérique et par le biais de son Programme mondial de renforcement des capacités des États membres pour prévenir et combattre le crime transnational grave et organisé (GPTOC), cherche à soutenir ce processus. En collaboration avec le Dr Bakary Sambe, l’ONUDC a élaboré un questionnaire et mené des entretiens avec des acteurs de la justice pénale et de la société civile. Les données et les résultats de ce travail sont inclus dans un rapport et présenté à la conférence.
La conférence a permis de:
• Discuter des conclusions et des recommandations du rapport en vue de partager les bonnes pratiques et expériences au niveau sous régional;
• Proposer des mesures à inclure dans les plans d’action nationaux de lutte contre l’extrémisme violent et pouvant soutenir leur mise en œuvre;
• Explorer les possibilités d’initiatives régionales et la réplication du projet dans d’autres pays de la région.
La criminalité transnationale organisée, le terrorisme et la corruption sont souvent traités par la communauté internationale comme des questions thématiques distinctes alors que leurs liens sont aujourd’hui avérés. Des actions sont à présent requises afin de comprendre les interactions entre les différents criminels et les mesures préventives à prendre. Le point de mire du secteur de la justice concerne particulière la corrélation entre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée afin de prévenir et de contrer l’extrémisme violent.
Cette initiative s’appuie sur l’expérience du Réseau des autorités centrales et des procureurs de l’Afrique de l’Ouest contre le crime organisé (WACAP). Le WACAP est un réseau de points focaux des 15 pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Mauritanie. Il a été lancé en 2013 avec le soutien financier des gouvernements français et américain et en coopération avec la Commission de la CEDEAO et la Cour de Justice de la CEDEAO. Il met en œuvre la Déclaration de Bamako (Décembre 2011) sur l’impunité, la justice et les droits de l’homme en Afrique de l’Ouest. Les objectifs du réseau sont de renforcer l’efficacité de la coopération internationale en matière pénale en Afrique de l’Ouest et de soutenir et renforcer les enquêtes et les poursuites engagées contre les auteurs de crimes graves et organisés.
Le format interactif de la réunion a pu susciter l’émergence de nouvelles idées. Certaines questions abordées au cours de la réunion comprennent, entre autres:
• L’identification des individus à risque (y compris les différences de niveaux de menace entre les femmes et les hommes, les jeunes et les adultes) et le lien avec la criminalité organisée;
• Le soutien apporté aux personnes à risque et à leurs familles;
• La coopération intersectorielle et en particulier entre les acteurs de la justice pénale et la société civile;
• La responsabilité et l’intégrité du secteur de la justice (suivi et transparence, systèmes de détention, accès à l’aide juridique, etc.);
• L’assistance et la protection des victimes et des témoins, en particulier pour répondre aux besoins des groupes vulnérables;
• Les liens entre le financement du crime organisé et de l’extrémisme violent;
• La coopération internationale en matière pénale, y compris le partage d’informations, la collecte de données et les rapports sur l’extrémisme violent.
Plus de détails :
https://www.unodc.org/westandcentralafrica/fr/2018_03_21_wacap_violent-extremism.html