Le porte-parole des forces armées, le général de brigade Nabil Abdullah, a confirmé, samedi, que les forces armées ont repris le contrôle total de la raffinerie de Khartoum à Jayli et ont desserré l'étau autour de l'État-major général de l'armée. Depuis le 15 octobre 2023, la milice des FSR a pris possession de cette institution militaire, qui est le symbole de l'État. Si cette information est confirmée, l'aéroport international et le Palais présidentiel seront les deux principaux sites visés par l'armée dans les prochains jours. Selon une source proche de l'armée soudanaise, l'état-major se prépare à dépêcher 15 000 soldats pour renforcer le front du Darfour menacé par une forte concentration des combattants des FSR du général Hemetti dirigés par le général Abdelrahim Daglo. Les semaines à venir pourraient être décisives pour les deux parties dans la région du Darfour.
Vendredi, la ville d'El Fasher a été le théâtre d'une violente attaque à 5 axes, menée par les combattants des FSR du général Hemetti. Après des affrontements violents, "l'attaque a été repoussée, et les milices ont subi de lourdes pertes en vies humaines et en matériel", à en croire les forces coalisées et l'armée soudanaises. Celles-ci ont déclaré la mort du colonel Abdelrahmane Mansour Djoum-a, le commandant qui a dirigé ce vendredi l'offensive d'El Facher. De son côté, la milice des FSR du général Hemetti a affirmé, dans une vidéo prise devant la prison centrale de la ville d'El Facher, que la ville est tombée entre ses mains. La milice a même rassuré les familles des prisonniers qu'elle prendra soin des prisonniers. Pour le moment, aucune source indépendante n'est en mesure de confirmer l'information de l'une ou l'autre partie.
Il convient de souligner que les FSR ont lancé, vendredi 24 janvier, la 171ème attaque en moins de six mois. Renforcée par un soutien militaire en provenance de la Libye, la milice a donné 48 heures à l'armée et à ses alliés pour se retirer de la ville de El Fasher, la capitale du Darfour. Interrogé sur cet ultimatum et le déroulé des affrontements, le président du MJE, ministre des finances, Dr. Djibrine Ibrahim, a qualifié "l'espoir des FSR de rentrer à El-Fasher, à l'espoir de Satan de rentrer au Paradis".
Toutefois, il n'y aura ni vainqueur ni vaincu, et la seule solution est de s'asseoir autour d'une table pour trouver une solution négociée.
Lire aussi Une bataille décisive impliquant plus de 2000 véhicules dans le désert soudanais
Une milice proche de l'armée soudanaise responsable des atrocités
3,2 millions d’enfants risquent de souffrir de malnutrition aiguë sévère au Soudan
Vendredi, la ville d'El Fasher a été le théâtre d'une violente attaque à 5 axes, menée par les combattants des FSR du général Hemetti. Après des affrontements violents, "l'attaque a été repoussée, et les milices ont subi de lourdes pertes en vies humaines et en matériel", à en croire les forces coalisées et l'armée soudanaises. Celles-ci ont déclaré la mort du colonel Abdelrahmane Mansour Djoum-a, le commandant qui a dirigé ce vendredi l'offensive d'El Facher. De son côté, la milice des FSR du général Hemetti a affirmé, dans une vidéo prise devant la prison centrale de la ville d'El Facher, que la ville est tombée entre ses mains. La milice a même rassuré les familles des prisonniers qu'elle prendra soin des prisonniers. Pour le moment, aucune source indépendante n'est en mesure de confirmer l'information de l'une ou l'autre partie.
Il convient de souligner que les FSR ont lancé, vendredi 24 janvier, la 171ème attaque en moins de six mois. Renforcée par un soutien militaire en provenance de la Libye, la milice a donné 48 heures à l'armée et à ses alliés pour se retirer de la ville de El Fasher, la capitale du Darfour. Interrogé sur cet ultimatum et le déroulé des affrontements, le président du MJE, ministre des finances, Dr. Djibrine Ibrahim, a qualifié "l'espoir des FSR de rentrer à El-Fasher, à l'espoir de Satan de rentrer au Paradis".
Toutefois, il n'y aura ni vainqueur ni vaincu, et la seule solution est de s'asseoir autour d'une table pour trouver une solution négociée.
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