LA DERADICALISATION DES EXTREMISTES QUELLES STRATEGIES ? LE CAS DE BOKO HARAM
THEME: LA REINSERTION SOCIOPROFESSIONNELLE DES DESENGAGES DE BOKO HARAM, UNE STRATEGIE PREVENTIVE.
PRESENTE PAR M. AGASSIZ BAROUM, Sociologue, Chercheur au CEDPE
RESUME DE LA PRESENTATION
L’extrémisme violent est l’un des phénomènes qui a mobilisé autant de ressources financières, matérielles et humaines pour son éradication dans le bassin du Lac Tchad. Plusieurs stratégies parmi lesquelles la sensibilisation et les interventions militaires ont été utilisées par les Etats membres du Bassin du Lac Tchad et les ONG pour contrer ce phénomène. Mais force est de constater que toutes ces actions n’ont pas contribué à stopper de façon définitive les enrôlements massifs même si nous observons ces derniers temps des redditions mais aussi des retours spontanés des personnes associées à Boko Haram dans les maquis (des récidivistes). Dans sa philosophie, le CEDPE, l’un des tout premier centre à plaider pour la réinsertion socioprofessionnelle des désengagés de Boko Haram au Tchad, estime qu’autant les multitudes de conférences, ateliers, colloques, séminaires, réunions… sur la thématique relative à l’extrémisme violent sont nécessaires pour dégager une stratégie commune axée sur la phénoménologie et la typologie, autant il est temps voire urgent de passer à des actions pratiques. Pour ce faire, compte tenu du nombre croissant de personnes ayant fait défection des rangs du groupe Boko Haram pour trouver refuge dans les zones hors contrôles du groupe Boko Haram, il est nécessaire de coordonner leur retour et leur réintégration. Car selon António Guterres, secrétaire général des Nations Unies, « L’édification de sociétés ouvertes, équitables, inclusives et pluralistes fondées sur le plein respect des droits de l’homme et offrant des perspectives économiques à tous, est le moyen le plus concret et le plus adapté d’échapper à l’extrémisme violent ».
Les questions qui nous interpellent ici sont celles de savoir pourquoi les personnes associées à Boko Haram après avoir déserté le camp, décident ils de repartir dans les iles ? Pourquoi ces désengagés ne sont-ils pas réinsérés ? En quoi la réinsertion socioprofessionnelle de ces désengagés de Boko Haram est une stratégie préventive ? Pourquoi et comment doit-on réinsérer ces désengagés de Boko Haram ? Qui est responsables de la réinsertion socioprofessionnelles de ces désengagés de Boko Haram ? Quels sont les défis liés à la réintégration de ces désengagés de Boko Haram ?
La présente communication s’articule autour de quatre (04) grandes parties et se présente comme suit :
ETAT DE LIEU DES DESENGAGES DE BOKO HARAM AU LAC TCHAD DEFINITION DES CONCEPTS 1-Réinsertion socioprofessionnelle THEME: LA REINSERTION SOCIOPROFESSIONNELLE DES DESENGAGES DE BOKO HARAM, UNE STRATEGIE PREVENTIVE.
PRESENTE PAR M. AGASSIZ BAROUM, Sociologue, Chercheur au CEDPE
RESUME DE LA PRESENTATION
L’extrémisme violent est l’un des phénomènes qui a mobilisé autant de ressources financières, matérielles et humaines pour son éradication dans le bassin du Lac Tchad. Plusieurs stratégies parmi lesquelles la sensibilisation et les interventions militaires ont été utilisées par les Etats membres du Bassin du Lac Tchad et les ONG pour contrer ce phénomène. Mais force est de constater que toutes ces actions n’ont pas contribué à stopper de façon définitive les enrôlements massifs même si nous observons ces derniers temps des redditions mais aussi des retours spontanés des personnes associées à Boko Haram dans les maquis (des récidivistes). Dans sa philosophie, le CEDPE, l’un des tout premier centre à plaider pour la réinsertion socioprofessionnelle des désengagés de Boko Haram au Tchad, estime qu’autant les multitudes de conférences, ateliers, colloques, séminaires, réunions… sur la thématique relative à l’extrémisme violent sont nécessaires pour dégager une stratégie commune axée sur la phénoménologie et la typologie, autant il est temps voire urgent de passer à des actions pratiques. Pour ce faire, compte tenu du nombre croissant de personnes ayant fait défection des rangs du groupe Boko Haram pour trouver refuge dans les zones hors contrôles du groupe Boko Haram, il est nécessaire de coordonner leur retour et leur réintégration. Car selon António Guterres, secrétaire général des Nations Unies, « L’édification de sociétés ouvertes, équitables, inclusives et pluralistes fondées sur le plein respect des droits de l’homme et offrant des perspectives économiques à tous, est le moyen le plus concret et le plus adapté d’échapper à l’extrémisme violent ».
Les questions qui nous interpellent ici sont celles de savoir pourquoi les personnes associées à Boko Haram après avoir déserté le camp, décident ils de repartir dans les iles ? Pourquoi ces désengagés ne sont-ils pas réinsérés ? En quoi la réinsertion socioprofessionnelle de ces désengagés de Boko Haram est une stratégie préventive ? Pourquoi et comment doit-on réinsérer ces désengagés de Boko Haram ? Qui est responsables de la réinsertion socioprofessionnelles de ces désengagés de Boko Haram ? Quels sont les défis liés à la réintégration de ces désengagés de Boko Haram ?
La présente communication s’articule autour de quatre (04) grandes parties et se présente comme suit :
2- Désengagé de Boko Haram
3- Stratégie préventive REINSERTION SOCIOPROFESSIONNELLE ET LA PREVENTION DE L’EXTREMISME VIOLENT LES DEFIS LIES A LA REINSERTION SOCIOPROFESSIONNELLE DES DESENGAGES DE BOKO HARAM LES PISTES DE SOLUTION A LA REINSERTION SOCIOPROFESSIONNELLE CONCLUSION
Mots clés : Réinsertion socioprofessionnelle, Désengagé, Boko Haram, Stratégie préventive, Lac Tchad.