Les dirigeants de la Cédéao ont fixé comme priorité la lutte contre les organisations djihadistes et les coups d'État militaires et c’est pourquoi lors du 62e sommet de l'organisation à Abuja, ils ont décidé de créer une nouvelle force régionale. Je crois que c’est une bonne initiative sauf qu’il faut prendre cette décision avec prudence et se demander ce que va-t-elle faire cette nouvelle force contre deux ennemis déclarés si en neuf années, la lutte contre le terrorisme dans l’espace du sahel est improductive avec des foyers des terroristes qui pullulent et des attaques de plus en plus violentes ? Je veux dire que si l’organisation africaine n’a pas réussi la lutte contre un seul ennemi quelle stratégie va-t-elle entreprendre dans sa lutte contre deux ennemis dont le deuxième est dans le même camp ami qui contribue dans la lutte contre l’extrémisme. Il convient de rappeler que les armées des pays ouest-africains sont généralement impuissantes et font souvent recours à l’étranger. Il convient de rappeler que l’Occident, la Russie et le Tchad sont très actifs dans l'espace du G5 Sahel.
D’autre part, les pays ouest-africains entendent bien prendre en main leur « propre sécurité » et non plus s'en remettre à des acteurs extérieurs mais ils n'ont toutefois pas donné de précision sur la nature du financement envisagé ? C’est bien beau de le dire mais comment vont-ils financer cette force alors qu’ils ont des difficultés à financer depuis plus de neuf années la lutte contre le terrorisme qui prend de l’ampleur ?
Certes, Il faut nécessairement un mécanisme qui dissuade l'armée qui procède au renversement des pouvoirs civils avec des slogans de patriotismes qui nous renvoient aux années soixante où les putschistes cherchent tout le temps un bouc émissaire pour justifier leur forfait.
Finalement, cette décision reste une déclaration sur papier jusqu'en janvier 2023 lorsque les Grands Etats militaires et politiques auront l'occasion d'examiner le projet.
D’autre part, les pays ouest-africains entendent bien prendre en main leur « propre sécurité » et non plus s'en remettre à des acteurs extérieurs mais ils n'ont toutefois pas donné de précision sur la nature du financement envisagé ? C’est bien beau de le dire mais comment vont-ils financer cette force alors qu’ils ont des difficultés à financer depuis plus de neuf années la lutte contre le terrorisme qui prend de l’ampleur ?
Certes, Il faut nécessairement un mécanisme qui dissuade l'armée qui procède au renversement des pouvoirs civils avec des slogans de patriotismes qui nous renvoient aux années soixante où les putschistes cherchent tout le temps un bouc émissaire pour justifier leur forfait.
Finalement, cette décision reste une déclaration sur papier jusqu'en janvier 2023 lorsque les Grands Etats militaires et politiques auront l'occasion d'examiner le projet.