Après le renversement du colonel libyen par les occidentaux en 2011, la Libye est devenue un passoire et l’instabilité a permis au groupuscule de personnes armées de tout genre de s’y installer et d’exploiter cette frontière poreuse qui s’étend sur plus de 1000 km pour mener des opérations militaires sur le sol des pays voisins. Le Niger et le Tchad sont parmi les pays les plus touchés de l’instabilité libyenne. En ce qui concerne le Tchad, il existe en Libye plus de 7 000 hommes armés appartenant à des différents mouvements rebelles. Il faut rappeler que c’est à partir de la Libye que le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad, le Fact, a lancé une offensive à plus de 2000 km où le président tchadien a trouvé la mort à quatre cents kilomètres de la capitale le 18 avril 2021. Ceci explique le fait que le Tchad vient de retirer 600 hommes de son dispositif militaire dans l’espace du G5 Sahel pour dit-il renforcer sa frontière du Nord.
Les nouvelles autorités veulent en finir avec cette menace qui plane à la frontière libyenne et ceci à travers le dialogue et la réconciliation et en même temps en activant l’accord sur la sécurité qui engage les quatre pays voisins (le Soudan, le Tchad, la Libye et le Niger). C’est dans ce contexte que le Président du CMT a évoqué avec le vice-président du conseil présidentiel libyen, Moussa Al-Koné Moussa, la possibilité de réactiver l’accord quadripartite signé en 2018 entre le Soudan, le Tchad, la Libye et le Niger. Le vice-président du conseil présidentiel libyen, Moussa Al-Koné Moussa, lors de sa visite à N’Djamena le 25 août s’est dit satisfait de son entretien avec le président du Conseil militaire de transition Mahamat Idriss Déby. La question sécuritaire est un véritable enjeu pour tous les pays frontaliers de la Libye, car c’est à partir de ce pays que les terroristes dans l’espace du G5 sahel s’approvisionnent en armes et en munitions.
Enfin, il est à se demander si ces pays fragilisés depuis 2010 par des conflits armés qui les rongent, auront cette fois-ci les moyens d’appliquer cet accord sécuritaire qui vise à démilitariser les quatre frontières des mouvements armés en conflit avec les institutions des Etats en question.
Source CEDPE
Les nouvelles autorités veulent en finir avec cette menace qui plane à la frontière libyenne et ceci à travers le dialogue et la réconciliation et en même temps en activant l’accord sur la sécurité qui engage les quatre pays voisins (le Soudan, le Tchad, la Libye et le Niger). C’est dans ce contexte que le Président du CMT a évoqué avec le vice-président du conseil présidentiel libyen, Moussa Al-Koné Moussa, la possibilité de réactiver l’accord quadripartite signé en 2018 entre le Soudan, le Tchad, la Libye et le Niger. Le vice-président du conseil présidentiel libyen, Moussa Al-Koné Moussa, lors de sa visite à N’Djamena le 25 août s’est dit satisfait de son entretien avec le président du Conseil militaire de transition Mahamat Idriss Déby. La question sécuritaire est un véritable enjeu pour tous les pays frontaliers de la Libye, car c’est à partir de ce pays que les terroristes dans l’espace du G5 sahel s’approvisionnent en armes et en munitions.
Enfin, il est à se demander si ces pays fragilisés depuis 2010 par des conflits armés qui les rongent, auront cette fois-ci les moyens d’appliquer cet accord sécuritaire qui vise à démilitariser les quatre frontières des mouvements armés en conflit avec les institutions des Etats en question.
Source CEDPE