J’ai appris comme tout le monde le décès de Hissène Habré. La première réflexion qui m’a transpercé la tête, c’est la disparition de deux importants acteurs politiques en l’espace de quatre mois, deux personnalités qui ont d’une manière ou d’une autre animé pendant un demi-siècle la scène politique tchadienne. Les deux ont disparu dans des conditions tragiques, l’un dans la guerre et l’autre dans la maladie. Ce qui est sûr, avec leur disparition, une nouvelle page s’ouvre au Tchad et j’espère que la jeunesse va en tirer les leçons pour bâtir un nouveau Tchad plein d’espoir.
Chez nous au Tchad, quelle que soit la nature du disparu, on présente nos condoléances à sa famille et je cite la réaction ce matin du ministre sénégalais de la justice qui a dit "Habré a été remis entre les mains de son Seigneur".
Les médias sénégalais ont rapporté qu'il avait succombé au Covid-19.
Hissène Habré, qui a dirigé le Tchad de 1982 à 1990, a été condamné le 30 mai 2016 à la prison à vie à l'issue d'un procès inédit à Dakar, après avoir été déclaré coupable de crimes contre l'humanité, viols, exécutions, esclavage et enlèvement. Une commission d'enquête tchadienne a chiffré à 40.000 morts le nombre des victimes de la répression sous le régime Habré.
Chez nous au Tchad, quelle que soit la nature du disparu, on présente nos condoléances à sa famille et je cite la réaction ce matin du ministre sénégalais de la justice qui a dit "Habré a été remis entre les mains de son Seigneur".
Les médias sénégalais ont rapporté qu'il avait succombé au Covid-19.
Hissène Habré, qui a dirigé le Tchad de 1982 à 1990, a été condamné le 30 mai 2016 à la prison à vie à l'issue d'un procès inédit à Dakar, après avoir été déclaré coupable de crimes contre l'humanité, viols, exécutions, esclavage et enlèvement. Une commission d'enquête tchadienne a chiffré à 40.000 morts le nombre des victimes de la répression sous le régime Habré.