Le mois d’octobre marque le début de la rentrée scolaire au Tchad. Alors que tout le monde est investi dans les préparatifs de la rentrée. D’une part, les parents s’organisent pour donner tous les nécessaires à leurs progénitures, notamment payer la scolarité, les fournitures, assurer le transport des enfants etc. D’autre part, les enseignants aussi s’organisent à leur niveau, en actualisant les cours, faire le bilan de tout ce qu’il faut comme outils ou matériels pour une année scolaire réussie. Pendant ce temps, la question de la violence en milieu scolaire est mise en veilleuse. Puisque, tout le monde est préoccupé par la rentrée.
Ainsi, la violence en milieu scolaire, elle n’est pas prévisible comme disent certains. Une simple bagarre entre deux (2) élèves de deux (2) établissements différents (exemple : Lycée Felix Eboué et Lycée Technique Commercial) peut déclencher une violence. Lorsqu’il y a une grève des enseignants, les élèves des établissements publics se mobilisent pour aller perturber ceux des établissements privés qui font cours. Les bagarres rangées au sein d’un même établissement etc.
Dans ce cas, où se situent les responsabilités ?
Les responsabilités sont à plusieurs niveaux : la responsabilité de l’Etat par le biais du Ministère en charge de l’éducation de prendre des mesures (coercitives et dissuasives) et les stratégies de mise en œuvre par les responsables des établissements et les enseignants en salle. La responsabilité des parents, parce que l’éducation, c’est d’abord à la maison en donnant le meilleur de soi-même pour inculquer la culture de la paix, de la tolérance, de respect et de vivre ensemble… à sa progéniture. La responsabilité des élèves adolescents et majeurs qu’ils doivent mesurer leurs faits et gestes afin de privilégier le dialogue que de recourir à la violence.
ABDELSALAM Younous Moutah Politologue et consultant au CEDPE.
