Au-delà de l'obligation de « traduire les terroristes en justice » (résolution 1373 (2001) du Chapitre VII), les principales résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies (résolutions 2178 (2014), 2349 (2017) et 2396 (2017)) exigent des États membres qu'ils élaborent et mettent en œuvre des stratégies de poursuite, de réhabilitation et de réintégration (PRR) complètes et adaptées pour les personnes dont ils ont des raisons sérieuses de penser qu'elles sont des terroristes, y compris les combattants terroristes étrangers et les membres de leur famille qui les accompagnent. Ces stratégies doivent être sensibles au genre, adaptées à l'âge, fondées sur les droits de l'homme, et tenir compte de la diversité des situations des individus qui peuvent être raisonnablement soupçonnés de terrorisme, y compris les combattants terroristes étrangers et les membres de leur famille qui les accompagnent et qui peuvent être des femmes, des hommes, ou bien des jeunes garçons ou des jeunes filles. Les stratégies de PRR doivent également être considérées comme faisant partie intégrante des efforts nationaux et régionaux pour parvenir à la réintégration, la réconciliation et à une paix durable, par la prise en compte de l'ensemble de la société au sein leur action, ainsi que par le respect des droits de l’homme des victimes de Boko Haram et de leurs familles, et des personnes déplacées et réfugiées (...) document intégral en PDF téléchargeable en cliquant sur le lien ci_dessous.