Officiellement, le retrait de 600 soldats dont on appelle diplomatiquement « redéploiement » sert à renforcer le front nord du pays qui constitue le verrou stratégique. Il faut bien le rappeler qu’en avril dernier les rebelles du Fact ont traversé plus de 2000 km pour se retrouver à quelque 300 km de la capitale tchadienne. C’est donc une stratégie de prévention contre tout ce qui pourrait se tramer à la frontière libyenne. Mais il ne faut pas non plus perdre de vue trois autres aspects qui pourraient pousser le Tchad à opérer ce retrait.
1. La fragilité du front ouest que Boko Haram exploite de temps à autre,
2. le Tchad se prépare activement à organiser une conférence nationale inclusive impliquant les mouvements politico-militaires dont le nombre de combattants en Libye est estimé à 7 000. C’est aussi une des raisons qui peut pousser les autorités à renforcer le dispositif sécuritaire pour assurer un éventuel accueil des désengagés et éviter tout dérapage de nature à compromettre la stabilité du pays.
3. le retrait pourrait être aussi un début de bras de fer entre le Tchad et les institutions financières qui peinent à accorder un soutien financier au Tchad.
Je crois que la communauté internationale a été ingrate à l’égard du Tchad. Elle ne manifeste pas de reconnaissance pour ce que le Tchad a fait par son intervention militaire qui a efficacement contribué à la lutte contre le terrorisme en utilisant 14 % de son budget national. Je pense que le Tchad peut brandir la carte du retrait de ses troupes stationnées dans l’espace du G5S pour attirer l’attention de la communauté internationale surtout le FMI qui peine à accorder un crédit financier.
Sans doute, le redéploiement des troupes tchadiennes aura un impact négatif sur les opérations militaires du G5Sahel et surtout un impact psychologique compte tenu du rôle que les soldats tchadiens jouent dans la lutte contre les extrémistes. En tout cas, ce ne sont pas les extrémistes qui vont pleurer ce retrait et je crois que nous en saurons plus sur les raisons exactes de la décision tchadienne.
1. La fragilité du front ouest que Boko Haram exploite de temps à autre,
2. le Tchad se prépare activement à organiser une conférence nationale inclusive impliquant les mouvements politico-militaires dont le nombre de combattants en Libye est estimé à 7 000. C’est aussi une des raisons qui peut pousser les autorités à renforcer le dispositif sécuritaire pour assurer un éventuel accueil des désengagés et éviter tout dérapage de nature à compromettre la stabilité du pays.
3. le retrait pourrait être aussi un début de bras de fer entre le Tchad et les institutions financières qui peinent à accorder un soutien financier au Tchad.
Je crois que la communauté internationale a été ingrate à l’égard du Tchad. Elle ne manifeste pas de reconnaissance pour ce que le Tchad a fait par son intervention militaire qui a efficacement contribué à la lutte contre le terrorisme en utilisant 14 % de son budget national. Je pense que le Tchad peut brandir la carte du retrait de ses troupes stationnées dans l’espace du G5S pour attirer l’attention de la communauté internationale surtout le FMI qui peine à accorder un crédit financier.
Sans doute, le redéploiement des troupes tchadiennes aura un impact négatif sur les opérations militaires du G5Sahel et surtout un impact psychologique compte tenu du rôle que les soldats tchadiens jouent dans la lutte contre les extrémistes. En tout cas, ce ne sont pas les extrémistes qui vont pleurer ce retrait et je crois que nous en saurons plus sur les raisons exactes de la décision tchadienne.
