Dans un entretien accordé, dimanche, à l'ambassadeur tchadien à Khartoum, le général Hammetti vice-président du conseil militaire de transition au Soudan et en même temps commandant de la milice "Aldaam alsari" a tenu à rassuré que les relations avec le Tchad sont solides et ne subiront aucun changement malgré le renversement d'El-Béchir. Cet entretien intervient quelques jours après que le chef de la sécurité soudanaise, Abubakar Demblab, eut achevé une brève visite à N'Djamena, le 7 mai, au cours de laquelle il a remis un courrier du Président du conseil, Abdel Fattah El-Borhan, au Président Idriss Deby.
Selon une déclaration publiée par les médias militaires, Hammetti a assuré à l'ambassadeur Saleh Hamid Hgira des relations étroites existant entre les deux pays et qui ne seront pas affectées par le changement de régime au Soudan.
L'ambassadeur a expliqué dans un communiqué de presse que la réunion portait sur les relations entre les deux pays et que le vice-président du conseil militaire de transition avait fourni des éclaircissements sur la situation dans le pays et sur les négociations en cours entre le conseil militaire de transition et les forces de la déclaration de liberté et de changement.
Saleh a déclaré que le Tchad souhaite une stabilité politique au Soudan pendant la période de transition pacifique et qu'il soutiendra le choix de la population dans le processus de changement. Il a également souligné que l'instabilité au Soudan affecterait tous les pays voisins.
En réalité, l'inquiétude du Tchad est réelle car le pays s'est retrouvé entouré des voisins conflictuels et que l'instabilité au Soudan pourrait directement affecter celle du Tchad. Le Tchad et plus précisément l'est du pays s'approvisionne en grande partie du Soudan et la fermeture des frontières après le coup d'État a occasionné une hausse de prix considérable des denrées alimentaires comme l'huile, le riz, le sucre... ensuite, le renforcement de la milice soudanaise n'augure pas d'assurance au Tchad car plus de 3000 arabes tchadiens sont recrutés par cette milice à en croire l'ancien ministre de l'intérieur soudanais. Une autre inquiétude porte sur la personne même du général Hammetti une personnalité aux approches à géométries variables, disposant de huit milles hommes au Yémen, entretenant des fortes relations avec les émirats arabes unis bien implantés au Tchad. Des équations qui laissent planer les doutes sur ses futures intentions.
En définitive, pour prévenir toute infiltration de l'extrémisme violent dans leur espace, les deux pays ont intérêt à déployer leurs efforts pour renforcer leurs relations.
Analyse CEDPE
Selon une déclaration publiée par les médias militaires, Hammetti a assuré à l'ambassadeur Saleh Hamid Hgira des relations étroites existant entre les deux pays et qui ne seront pas affectées par le changement de régime au Soudan.
L'ambassadeur a expliqué dans un communiqué de presse que la réunion portait sur les relations entre les deux pays et que le vice-président du conseil militaire de transition avait fourni des éclaircissements sur la situation dans le pays et sur les négociations en cours entre le conseil militaire de transition et les forces de la déclaration de liberté et de changement.
Saleh a déclaré que le Tchad souhaite une stabilité politique au Soudan pendant la période de transition pacifique et qu'il soutiendra le choix de la population dans le processus de changement. Il a également souligné que l'instabilité au Soudan affecterait tous les pays voisins.
En réalité, l'inquiétude du Tchad est réelle car le pays s'est retrouvé entouré des voisins conflictuels et que l'instabilité au Soudan pourrait directement affecter celle du Tchad. Le Tchad et plus précisément l'est du pays s'approvisionne en grande partie du Soudan et la fermeture des frontières après le coup d'État a occasionné une hausse de prix considérable des denrées alimentaires comme l'huile, le riz, le sucre... ensuite, le renforcement de la milice soudanaise n'augure pas d'assurance au Tchad car plus de 3000 arabes tchadiens sont recrutés par cette milice à en croire l'ancien ministre de l'intérieur soudanais. Une autre inquiétude porte sur la personne même du général Hammetti une personnalité aux approches à géométries variables, disposant de huit milles hommes au Yémen, entretenant des fortes relations avec les émirats arabes unis bien implantés au Tchad. Des équations qui laissent planer les doutes sur ses futures intentions.
En définitive, pour prévenir toute infiltration de l'extrémisme violent dans leur espace, les deux pays ont intérêt à déployer leurs efforts pour renforcer leurs relations.
Analyse CEDPE