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Le besoin en nourriture de 11 827 enfants de désengagés est grand

Jeudi 8 Octobre 2020

Cette étude n’a pas perdu de vue les difficultés des désengagés en matière de nourriture et de logement. Alors que 617 personnes qui ont six enfants ou plus éprouvent des difficultés en nourriture et en matière de logement, 380 personnes sur les 2544 désengagés n’ont pas exprimé de besoin en nourriture. 63% des 380 personnes ont entre 0 et 5 enfants.


 

Au total, il y a 11 827 enfants de désengagés. Ce résultat est obtenu à partir de la somme de tous le nombre d’enfants de désengagés, d’après les fiches d’enquêtes d'octobre 2019.
En moyenne, on compte 5,24 enfants par foyer. Le rapport Africa Pulse d’octobre 2019 de la Banque mondiale relève que le Tchad fait partie des pays avec une Transition de la fécondité́ très lente ou seulement amorcée. Les sept pays de ce groupe (l’Angola, le Burundi, le Tchad, la République démocratique du Congo, le Mali, le Niger et la Somalie) ont des ISF supérieurs à six. Ils représentent 18,3 % de la population africaine.

En ordre décroissant, les plus grands groupes de parents ont 5 enfants (370 personnes), 4 enfants (362 personnes), 6 enfants (316 personnes) ou 3 enfants (295 personnes).
Cette étude n’a pas perdu de vue les difficultés des désengagés en matière de nourriture et de logement. Alors que 617 personnes qui ont six enfants ou plus éprouvent des difficultés en nourriture et en matière de logement, 380 personnes sur les 2544 désengagés n’ont pas exprimé de besoin en nourriture. 63% des 380 personnes ont entre 0 et 5 enfants.
Il faut ainsi considérer que plus le nombre d’enfants est élevé par désengagé plus le besoin en nourriture exprimé est grand. Il convient de rappeler que malgré les difficultés et la capacité de résilience des désengagés, la solidarité communautaire reste un point essentiel dans les relations sociétales. Cet aspect de solidarité a été confirmé par 99% des enquêtés qui affirment ne pas avoir de problèmes relationnels avec le voisinage, moins encore avec leur famille. Il peut y avoir certes une sorte de méfiance vis-à-vis des désengagés, exprimée par les voisins et habitants, mais cela ne peut pas empêcher le partage de la nourriture et du logement. La société traditionnelle africaine étant communautaire et non individuelle, le groupe prime sur l’individu, raison pour laquelle le mariage mixte « interfamiliale » dans cette société traditionnelle crée une sorte des liens forts d’où l'agression n'aurait pas lieu d'être puisqu'ils sont en quelque sorte protégés par les chefs d'autorité locale.
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