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10. Le Général Mahamat Idriss Deby, Chef du Conseil de Transition, a assuré que les membres du CMT n'ont pas l'intention de rester au pouvoir et qu'ils ne se présenteront pas aux prochaines élections, à la fin de la période de Transition de 18 mois. Le Président du CMT a souligné la nécessité d'un Dialogue national inclusif avec toutes les parties prenantes Tchadiennes, sans exclusion. Il a également réaffirmé sa volonté politique de respecter la période de transition de 18 mois maximum afin de faire adopter une nouvelle Constitution qui conduira à des élections libres et équitables et à un nouveau Président élu du Tchad.
11. Dans cette perspective, le CMT se concentrera principalement sur les grandes orientations relatives aux questions de défense, de sécurité et de stabilité tant au niveau national que sur celui des engagements pris dans le cadre du bassin du lac Tchad et du G-5. Sahel dans la lutte contre le terrorisme, l'extrémisme violent et le crime organisé transnational. Dans cette phase extrêmement délicate et hautement périlleuse, le Président du CMT a fait remarquer que le Tchad sollicite la compréhension, le soutien, la solidarité et l'accompagnement de l'Union africaine pour mener une Transition pacifique et réussie. Le Président du CMT a exprimé que le Tchad compte sur l'Union africaine pour mobiliser un soutien massif de l'ensemble de la communauté internationale afin d'atténuer les conséquences socio-économiques et financières de la situation sécuritaire, sanitaire et humanitaire.
12. Le Président du CMT a expliqué que le départ de Libye de mercenaires et de combattants étrangers, munis d'armes et d'équipements hyper sophistiqués, constitue un nouveau facteur de déstabilisation pour tout le Sahel. D'où l'urgence pour l'Union africaine et les pays victimes concernés d'examiner cette question avec toute l'attention et la diligence requises afin de limiter les dégâts liés au départ des mercenaires et autres combattants étrangers. Le Tchad avait appelé de tous ses vœux, depuis près de 10 ans, la résolution de la crise libyenne, qui ne doit pas se faire au détriment de la stabilité et de la sécurité du Sahel en général, et des pays voisins en particulier. A cet égard, il est important de réfléchir ensemble avec le Conseil de Sécurité des Nations Unies sur les modalités de mise en place d'un mécanisme de désarmement des mercenaires désireux de retourner dans leur pays d'origine. Dans cette perspective, le Tchad souhaite un plaidoyer fort de la communauté internationale en faveur d'une révision urgente des mesures d'accompagnement en tenant compte des préoccupations légitimes des pays déstabilisés par le départ des mercenaires et des combattants étrangers armé.
13. Il a souligné l'urgence de mettre en œuvre l'Accord de coopération en matière de sécurité et de surveillance des frontières communes signé à N'Djamena, le 31 mai 2018, entre la Libye, le Niger, le Soudan et le Tchad. Le Président du CMT a, en outre, appelé l'Union africaine et le Conseil de sécurité de l'ONU à interpeller les autorités Libyennes sur leur part de responsabilité dans les incursions répétitives contre le Tchad depuis leur territoire. Il a confirmé ......(....)
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