Leaders des partis politiques et acteurs de la société civile, quelle synergie d’actions pour l’avenir du Tchad ?
Table ronde
Termes De Référence
Après les interventions des panelistes, s’en suivra un débat interactif avec le public, pendant lequel des questions seront posées et des réponses apportées, des compléments d’idées et opinions diverses.
Date : samedi 08 juillet 2023
Heure : 8H30 à 13h00.
Prière cliquer sur le lien ci-dessous pour télécharger en PDF le TDR intégral
Table ronde
Termes De Référence
Présentation du CEDPE
Le Centre d’Études pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme (CEDPE), est une structure apolitique, indépendante, une sorte de Think Tank, un laboratoire d’idées. Fondé grâce à un groupe de cadres tchadiens, il est un pôle d’expertise dans le cadre d’études et de recherche sur les causes et conséquences des maux qui minent la stabilité sociale. Il est devenu une référence au Tchad et ailleurs dans le domaine de la prévention et de la gestion des conflits, dans la stabilisation et le renforcement de la paix. Le centre mène depuis sa création en 2017, des activités qui sont entre autres : la descente sur le terrain pour mener des enquêtes, la publication des ouvrages, la publication de « SALAM » la revue scientifique trimestrielle, l’organisation des ateliers, des conférences débats et participe aux travaux d’études avec des partenaires dans son domaine technique d’expertise. Le centre participe également à des rencontres au niveau national et international. Il dispose des chercheurs et chercheurs-associés de différentes nationalités qui ont des profils divers qui apportent leurs expertises dans le domaine de la recherche. A ce jour, le CEDPE a publié plus de 40 études sur les différents sujets en rapport avec la prévention et la gestion des conflits. La rencontre avec les jeunes pour la sensibilisation contre la radicalisation et pour la prévention des conflits et la question de la paix font partie des activités du centre. Les différentes provinces du Tchad sont des zones de prédilection du CEDPE dès le début du lancement de ses activités, ce qui lui a permis de nouer des contacts accrus tant au sein de l’administration centrale que dans les collectivités déconcentrées. En collaboration avec le comité interministériel chargé de DDR et dans le but de réinsérer les désengagés et désassociés de Boko Haram, le CEDPE a effectué, fin 2019, une mission de profiling des désengagés de Boko Haram et a remis en 2021, une base de données riche de 16 000 pages à Mme la ministre de la Femme. Le CEDPE tient à remercier les partenaires pour le soutien multiforme apporté aux activités de sensibilisation. Un rapport quinquennal détaillé en cours de rédaction retracera les activités menées par le CEDPE durant les cinq années d’activités entre janvier 2018 et janvier 2023. Cette fois-ci, le CEDPE organise deux importants événements : Le 27 juin, une table ronde sur le rôle de la Femme dans la prévention des conflits et le samedi 8 juillet 2023, un débat des leaders politiques et de la société civile sur l’avenir du Tchad. L’objectif principal est de renforcer la culture de débat et de dialogue, car « le débat entre points de vue contradictoires est bien plus riche que l’affirmation d’une seule position »[[1]]url:#_ftn1 .
Le Centre d’Études pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme (CEDPE), est une structure apolitique, indépendante, une sorte de Think Tank, un laboratoire d’idées. Fondé grâce à un groupe de cadres tchadiens, il est un pôle d’expertise dans le cadre d’études et de recherche sur les causes et conséquences des maux qui minent la stabilité sociale. Il est devenu une référence au Tchad et ailleurs dans le domaine de la prévention et de la gestion des conflits, dans la stabilisation et le renforcement de la paix. Le centre mène depuis sa création en 2017, des activités qui sont entre autres : la descente sur le terrain pour mener des enquêtes, la publication des ouvrages, la publication de « SALAM » la revue scientifique trimestrielle, l’organisation des ateliers, des conférences débats et participe aux travaux d’études avec des partenaires dans son domaine technique d’expertise. Le centre participe également à des rencontres au niveau national et international. Il dispose des chercheurs et chercheurs-associés de différentes nationalités qui ont des profils divers qui apportent leurs expertises dans le domaine de la recherche. A ce jour, le CEDPE a publié plus de 40 études sur les différents sujets en rapport avec la prévention et la gestion des conflits. La rencontre avec les jeunes pour la sensibilisation contre la radicalisation et pour la prévention des conflits et la question de la paix font partie des activités du centre. Les différentes provinces du Tchad sont des zones de prédilection du CEDPE dès le début du lancement de ses activités, ce qui lui a permis de nouer des contacts accrus tant au sein de l’administration centrale que dans les collectivités déconcentrées. En collaboration avec le comité interministériel chargé de DDR et dans le but de réinsérer les désengagés et désassociés de Boko Haram, le CEDPE a effectué, fin 2019, une mission de profiling des désengagés de Boko Haram et a remis en 2021, une base de données riche de 16 000 pages à Mme la ministre de la Femme. Le CEDPE tient à remercier les partenaires pour le soutien multiforme apporté aux activités de sensibilisation. Un rapport quinquennal détaillé en cours de rédaction retracera les activités menées par le CEDPE durant les cinq années d’activités entre janvier 2018 et janvier 2023. Cette fois-ci, le CEDPE organise deux importants événements : Le 27 juin, une table ronde sur le rôle de la Femme dans la prévention des conflits et le samedi 8 juillet 2023, un débat des leaders politiques et de la société civile sur l’avenir du Tchad. L’objectif principal est de renforcer la culture de débat et de dialogue, car « le débat entre points de vue contradictoires est bien plus riche que l’affirmation d’une seule position »[[1]]url:#_ftn1 .
- Contexte et justification
Depuis le 21 avril 2021, à la suite du décès brusque du Président Idriss Déby Itno, le Tchad est engagé dans une période de transition marquée par des sempiternels rebondissements. Depuis la mise en place du premier gouvernement de transition piloté par M. Pahimi Padacké Albert au second dit gouvernement d’union nationale dirigé par Saleh Kebzabo, en passant par la création du Conseil National de Transition (CNT), la dissolution du Cadre National du Dialogue Politique (CNDP), le pré-dialogue de Doha, le Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS), la mise en place de la CONOREC … etc., les partis politiques comme les organisations de la société civile, n’arrivent pas visiblement à accorder leur violon pour constituer une force dorsale qui puisse décristalliser les antagonismes, défendre l’intérêt du peuple et placer véritablement le pays sur les rails de l’émergence. Alors que c’est une nécessité.
A considérer les différents événements qui ont jalonné le début de la transition à sa phase II, l’on peut dire sans risque de se tromper que le processus bat de l’ail. Un sondage du CEDPE réalisé au mois d’avril 2023 vient renforcer ce constat. Un échantillon de 1000 personnes dans les dix arrondissements de la capitale s’est prononcé sur un certain nombre de sujets (…) Après le DNIS, 20,4% estiment que la cherté de vie s’est atténuée. Par contre, 52,7% soutiennent que le problème de la cherté de vie est resté entier même après le DNIS. 26,5% avancent qu’elle s’est accentuée après le DNIS. 0,4% ne se sont pas prononcés. 31,5% estiment qu’il y a une baisse notoire des conflits de tout genre après le DNIS, contre 58,1% qui ne voient aucune amélioration des conflits internes après le DNIS. 10,4% ne se sont pas prononcés sur la question. Ces quelques chiffres traduisent une perte de confiance terrible de la population en la République. Manifestement, le pays s’engouffre dans l’ornière au lieu de se laisser emporter par le vent du renouveau. Cette réalité semble être présente dans la conscience collective, mais sur un fond de résignation et de stoïcisme affiché. Il incombe aux leaders politiques et les acteurs de la société civile, de transcender leurs divergences idéologiques pour le bien-être de la population qui est exsangue.
La crise soudanaise, qui affecte déjà le Tchad de plein fouet doit effleurer l’inquiétude de la classe dirigeante tchadienne, car la guerre actuelle est essentiellement due à un manque de consensus entre les acteurs soudanais dans une période de transition. Depuis le 15 avril 2023, des affrontements opposant deux entités de l’armée soudanaise assiègent la capitale. Cette situation déplorable aux conséquences endogènes et exogènes énormes a surpris la communauté internationale qui avait déployé un effort considérable dans le renforcement des capacités de la société civile dans le domaine de la prévention de la violence. Plus de 30 000 réfugiés arrivent à la frontière tchadienne et selon les organismes onusiens, le nombre total de réfugiés est estimé à plus de 500.000 personnes. Cette guerre a provoqué une flambée généralisée des prix des aliments, du carburant, du matériel de construction et autres au Tchad. Ce dernier a déjà vécu de telles expériences malheureuses en 1979 et 1980. Il est d’un très haut intérêt pour les fils et filles du Tchad de ne pas replonger dans des temps troubles. C’est pourquoi, le CEDPE tente de travailler les esprits dans la quête des initiatives pour une paix pérenne, un développement durable basé sur la citoyenneté et le respect des valeurs démocratiques. Il convient de rappeler que la paix et le développement ne seront possibles que si les acteurs de la vie politique et sociale épousent la culture du débat quelles que soient les divergences politiques qui les opposent. C’est donc dans cette trame d’idées, que cette ébauche de table ronde est conçue.
A considérer les différents événements qui ont jalonné le début de la transition à sa phase II, l’on peut dire sans risque de se tromper que le processus bat de l’ail. Un sondage du CEDPE réalisé au mois d’avril 2023 vient renforcer ce constat. Un échantillon de 1000 personnes dans les dix arrondissements de la capitale s’est prononcé sur un certain nombre de sujets (…) Après le DNIS, 20,4% estiment que la cherté de vie s’est atténuée. Par contre, 52,7% soutiennent que le problème de la cherté de vie est resté entier même après le DNIS. 26,5% avancent qu’elle s’est accentuée après le DNIS. 0,4% ne se sont pas prononcés. 31,5% estiment qu’il y a une baisse notoire des conflits de tout genre après le DNIS, contre 58,1% qui ne voient aucune amélioration des conflits internes après le DNIS. 10,4% ne se sont pas prononcés sur la question. Ces quelques chiffres traduisent une perte de confiance terrible de la population en la République. Manifestement, le pays s’engouffre dans l’ornière au lieu de se laisser emporter par le vent du renouveau. Cette réalité semble être présente dans la conscience collective, mais sur un fond de résignation et de stoïcisme affiché. Il incombe aux leaders politiques et les acteurs de la société civile, de transcender leurs divergences idéologiques pour le bien-être de la population qui est exsangue.
La crise soudanaise, qui affecte déjà le Tchad de plein fouet doit effleurer l’inquiétude de la classe dirigeante tchadienne, car la guerre actuelle est essentiellement due à un manque de consensus entre les acteurs soudanais dans une période de transition. Depuis le 15 avril 2023, des affrontements opposant deux entités de l’armée soudanaise assiègent la capitale. Cette situation déplorable aux conséquences endogènes et exogènes énormes a surpris la communauté internationale qui avait déployé un effort considérable dans le renforcement des capacités de la société civile dans le domaine de la prévention de la violence. Plus de 30 000 réfugiés arrivent à la frontière tchadienne et selon les organismes onusiens, le nombre total de réfugiés est estimé à plus de 500.000 personnes. Cette guerre a provoqué une flambée généralisée des prix des aliments, du carburant, du matériel de construction et autres au Tchad. Ce dernier a déjà vécu de telles expériences malheureuses en 1979 et 1980. Il est d’un très haut intérêt pour les fils et filles du Tchad de ne pas replonger dans des temps troubles. C’est pourquoi, le CEDPE tente de travailler les esprits dans la quête des initiatives pour une paix pérenne, un développement durable basé sur la citoyenneté et le respect des valeurs démocratiques. Il convient de rappeler que la paix et le développement ne seront possibles que si les acteurs de la vie politique et sociale épousent la culture du débat quelles que soient les divergences politiques qui les opposent. C’est donc dans cette trame d’idées, que cette ébauche de table ronde est conçue.
- Objectifs de la table ronde
- Global
- Spécifiques
- Encourager les acteurs politiques, la société civile et la population à promouvoir la culture du débat constructif ;
- Encourager la liberté d’expression dans le respect de l’autre ;
- Formuler des recommandations.
- Résultats attendus
- La relance de la culture de débat ;
- Le renforcement de la prédilection du dialogue à tout conflit ;
- Des mécanismes de collaboration entre les politiques et la société civile sont énumérés et la planification de leur mise en œuvre est faite ;
- Des recommandations sont formulées à l’endroit des différentes parties prenantes.
- Méthodologie
Après les interventions des panelistes, s’en suivra un débat interactif avec le public, pendant lequel des questions seront posées et des réponses apportées, des compléments d’idées et opinions diverses.
- Le panel
- Timing
- Format
- Conduite
- Cibles (participants)
- Partis politiques (leaders et militants) ;
- Organisations de la société civile (leaders et membres) ;
- Ambassades ;
- Médias ;
- Populations (étudiants, juristes, enseignants, acteurs culturels, écrivains…)
- Lieu, date & horaire
Date : samedi 08 juillet 2023
Heure : 8H30 à 13h00.
- Le Programme sera arrêté et affiché sur le site du CEDPE www.centrerecherche.com
[[1]]url:#_ftnref1 https://www.matierevolution.fr/spip.php?rubrique15
Prière cliquer sur le lien ci-dessous pour télécharger en PDF le TDR intégral