En bref
Attirer l’attention sur la réinsertion des désengagés et être plus regardant sur les enseignements prodigués au sein des écoles coraniques.
l’Etude
Fruit de plusieurs missions dans la province du Lac, l’étude qui intervient une année après « Book Haram, sortir de l’impasse », fait découvrir au lecteur surtout aux professionnels la vie avant et après des désengagés de Boko Haram.
L’objectif de cette publication est triple: 1/ Attirer l’attention des autorités compétentes du BLT et leurs partenaires sur l’impérieuse nécessité d’accélérer le programme de Désengagement, « Désassociation », Réintégration et Réconciliation (DDRR) en vue d’assurer le plus rapidement possible la réinsertion socioprofessionnelle des désengagés dont le nombre ne cesse d’accroître ; 2/ Mettre à la disposition des chercheurs, une base des données collectées sur les désengagés à partir d’un travail de profiling, d’analyse et de recherche ; 3/ Inviter le Monde à être plus regardant sur les enseignements prodigués au sein des écoles coraniques, de sorte à empêcher une éventuelle prolifération de discours subversifs prônés par des extrémistes ou pour le compte de l’extrémisme même s’il a été constaté que près de 75% des engagés n’avaient aucune sympathie pour l’idéologie religieuse de Boko Haram.
Il y a aussi des témoignages accablants de femmes victimes d’abus sexuels ( Enlèvements, mariages forcés, viols, abus sexuels etc. ): « Après le décès de mon mari, sous la menace, j’étais obligée d’entretenir des relations sexuelles avec un commandant du groupe. C’est à prendre ou à laisser » ; « Ils forcent les femmes à vivre avec un autre homme, quand bien même elles sont déjà mariées (…) c’est contre la loi de l’Islam (…) Ces gens interprètent le Coran comme bon il leur semble ». Représente 54% de l’effectif total, les anciennes associées doivent avoir une prise en charge psycho-sociale pour les aider à plus se confier sur leur vécu sexuel illégal et brutal. Une telle prise en charge peut les aider à se réparer.
Bref, le lecteur découvre dans cet ouvrage de données basées sur la recherche-Action dont certaines donnent des frissons d’effroi surtout si on apprend qu’il y a seulement 81 désengagés qui revendiquent un niveau d’études dont 46 femmes, avec un seul niveau du bac. 33,45% (851) souffrent de maladies; plus de 94,49 % n’ont pas de pièce d’identité. Le plus surprenant aussi est la technicité de recrutement de la secte terroriste qui s’appuient sur des mensonges.
L’auteur
Ahmat Yacoub Dabio
Doctorat en sociologie
Président du Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme
Auteur de plusieurs ouvrages dont la bible de l’Ombudsman, Book Haram sortir de l’impasse (…)
En collaboration avec Djamil Ahmat
https://www.amazon.fr/7000-d%C3%A9sengag%C3%A9s-Boko-Haram-r%C3%A9ins%C3%A9rer/dp/B08JHTPH6Z/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=
Attirer l’attention sur la réinsertion des désengagés et être plus regardant sur les enseignements prodigués au sein des écoles coraniques.
l’Etude
Fruit de plusieurs missions dans la province du Lac, l’étude qui intervient une année après « Book Haram, sortir de l’impasse », fait découvrir au lecteur surtout aux professionnels la vie avant et après des désengagés de Boko Haram.
L’objectif de cette publication est triple: 1/ Attirer l’attention des autorités compétentes du BLT et leurs partenaires sur l’impérieuse nécessité d’accélérer le programme de Désengagement, « Désassociation », Réintégration et Réconciliation (DDRR) en vue d’assurer le plus rapidement possible la réinsertion socioprofessionnelle des désengagés dont le nombre ne cesse d’accroître ; 2/ Mettre à la disposition des chercheurs, une base des données collectées sur les désengagés à partir d’un travail de profiling, d’analyse et de recherche ; 3/ Inviter le Monde à être plus regardant sur les enseignements prodigués au sein des écoles coraniques, de sorte à empêcher une éventuelle prolifération de discours subversifs prônés par des extrémistes ou pour le compte de l’extrémisme même s’il a été constaté que près de 75% des engagés n’avaient aucune sympathie pour l’idéologie religieuse de Boko Haram.
Il y a aussi des témoignages accablants de femmes victimes d’abus sexuels ( Enlèvements, mariages forcés, viols, abus sexuels etc. ): « Après le décès de mon mari, sous la menace, j’étais obligée d’entretenir des relations sexuelles avec un commandant du groupe. C’est à prendre ou à laisser » ; « Ils forcent les femmes à vivre avec un autre homme, quand bien même elles sont déjà mariées (…) c’est contre la loi de l’Islam (…) Ces gens interprètent le Coran comme bon il leur semble ». Représente 54% de l’effectif total, les anciennes associées doivent avoir une prise en charge psycho-sociale pour les aider à plus se confier sur leur vécu sexuel illégal et brutal. Une telle prise en charge peut les aider à se réparer.
Bref, le lecteur découvre dans cet ouvrage de données basées sur la recherche-Action dont certaines donnent des frissons d’effroi surtout si on apprend qu’il y a seulement 81 désengagés qui revendiquent un niveau d’études dont 46 femmes, avec un seul niveau du bac. 33,45% (851) souffrent de maladies; plus de 94,49 % n’ont pas de pièce d’identité. Le plus surprenant aussi est la technicité de recrutement de la secte terroriste qui s’appuient sur des mensonges.
L’auteur
Ahmat Yacoub Dabio
Doctorat en sociologie
Président du Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme
Auteur de plusieurs ouvrages dont la bible de l’Ombudsman, Book Haram sortir de l’impasse (…)
En collaboration avec Djamil Ahmat
https://www.amazon.fr/7000-d%C3%A9sengag%C3%A9s-Boko-Haram-r%C3%A9ins%C3%A9rer/dp/B08JHTPH6Z/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=
