« La pluviométrie au Tchad est variable et complexe. Pour cette année, la pluie a commencé depuis le mois d'Avril et va continuer jusqu'à Septembre voire Octobre selon les services météorologiques du Tchad. Chaque année, la capitale est engloutie et la population sinistrée. Récemment la Maire de la ville de N’Djamena a fait une descente sur le terrain pour constater l’état des routes. Les communes essaient chaque année les mêmes exercices de curage mais le mal persiste et devient de plus en plus profond.
Depuis des décennies, la population vit ce calvaire. Les quartiers périphériques sont infréquentables. Certains jeunes sont obligés de mettre à la disposition des usagers des pirogues pour leurs déplacements. D'ici quelques semaines, les questions d'inondations seront d'actualité et on assistera à des scènes connues d’avance. Pour endiguer ce problème, il faudra accroitre les axes bitumés, élaborer de nouveaux plans de canalisation adaptés à la configuration actuelle de la capitale, mais aussi veiller à l’entretien de ces infrastructures. Le civisme et la citoyenneté sont les maitres mots qu’il sied d’employer dans ce contexte »