Cela démontre l’échec de la communauté internationale qui n’arrive pas à contribuer à réduire le nombre de réfugiés. Le HCR même a reconnu dans son rapport l’échec de la communauté internationale de trouver une solution à ce problème. A mon avis c’est un défi majeur et il appartient à la communauté internationale de prendre des mesures courageuses face à la recrudescence des conflits, une des premières origines du phénomène. Il est important d’encourager avec détermination la relance du développement dans les pays émergeants issus des régimes à démocratie fragile producteurs des réfugiés à travers des coups d’état, de violation des droits de l’homme, de la corruption et de détournement. Le HCR dans son rapport a lancé un appel aux uns et aux autres à laisser de côté leurs différences, mettre fin à une approche égoïste et se concentrer plutôt sur la prévention et le règlement des conflits.
Je constate qu’entre 2016 et 2021, le nombre de réfugiés a triplé au Tchad, allant jusqu’au-delà d’un demi-million (504,584). Les refugiés soudanais sont en tête de liste avec plus de 370 000 alors que la liste des centrafricains arrive en deuxième position avec 115 000. D’abord, je tiens à dire que le rapport du HCR concernant le chiffre ne peut pas être exhaustif car le nombre de refugiés au Tchad peut atteindre le nombre de 2 millions puisque la plupart s’intègre dans la société et ne s’intéresse pas aux structures d’accueils qui sont en quelque sorte de ghettos destinés à ceux qui sont réellement dépourvus de moyen de subsidence. Les relations familiales profondes entre les tribus qui vivent à cheval rendent difficiles un profiling sérieux. Nous regrettons qu’il n’existe pas des structures d’accueil respectant les normes internationales d’une part, et d’autre part, les autorités tchadiennes n’ont pas une politique qui permettent aux réfugiés de s’intégrer dans la vie socioprofessionnelle au Tchad. J’estime que le Tchad a raté l’occasion de faire bénéficier le pays de cette manne humaine.
Je constate qu’entre 2016 et 2021, le nombre de réfugiés a triplé au Tchad, allant jusqu’au-delà d’un demi-million (504,584). Les refugiés soudanais sont en tête de liste avec plus de 370 000 alors que la liste des centrafricains arrive en deuxième position avec 115 000. D’abord, je tiens à dire que le rapport du HCR concernant le chiffre ne peut pas être exhaustif car le nombre de refugiés au Tchad peut atteindre le nombre de 2 millions puisque la plupart s’intègre dans la société et ne s’intéresse pas aux structures d’accueils qui sont en quelque sorte de ghettos destinés à ceux qui sont réellement dépourvus de moyen de subsidence. Les relations familiales profondes entre les tribus qui vivent à cheval rendent difficiles un profiling sérieux. Nous regrettons qu’il n’existe pas des structures d’accueil respectant les normes internationales d’une part, et d’autre part, les autorités tchadiennes n’ont pas une politique qui permettent aux réfugiés de s’intégrer dans la vie socioprofessionnelle au Tchad. J’estime que le Tchad a raté l’occasion de faire bénéficier le pays de cette manne humaine.
Tous les réfugiés par origineJSON . Fichier CSV
Pays d’origine | source | Date des données | Population |
---|---|---|---|
Soudan | HCR, Gouvernement | 31 mai 2021 | 372,722 |
République centrafricaine | HCR, Gouvernement | 31 mai 2021 | 114,445 |
Nigéria | HCR, Gouvernement | 31 mai 2021 | 16,294 |
Non précisé | HCR, Gouvernement | 31 mai 2021 | 880 |
République démocratique du Congo | HCR, Gouvernement | 31 mai 2021 | 243 |