Tout a commencé le samedi 15 avril à 9h15 lorsque les habitants de la capitale soudanaise ont été surpris par une salve de coups de feu. Alburhane et Hemetti, les deux généraux au pouvoir depuis la chute du président Elbechir en 2019, ont décidé d'accorder la priorité aux armes pour résoudre leur malentendu. Une tentative de putsch ? les deux entités militaires en l’occurrence les forces d’interventions rapides dirigées par le vice-président le général Mohammed Dagalo Hemetti et l’armée nationale restée fidèle au président du Conseil de souveraineté et de transition le général Abdelfattah Al Buhran, s’accusent mutuellement !
Depuis quelques semaines, les deux anciens amis qui ont dirigé ensemble le renversement du président Omar Hasan Elbechir étalaient leurs divergences sur la place publique. Le commandant adjoint de RSF le général Abdelrahim Dagalo, le grand frère du général Hemetti, ne s’est pas privé d’attaquer ouvertement le président Alburhane. Dans une déclaration à New York Times, il a déclaré que « le chef de l’armée Abdul Fatah al Burhan s’est entouré avec son commandement général d’un mur en béton pour se protéger, alors qu’il ne se souciait pas si le reste du pays brûlait ». Il a accusé les généraux de s’emparer du pouvoir après la chute d’Elbéchir. Il accuse les généraux d’être à l’origine du recul du pays avec des manifestations qui se poursuivent et une économie effondrée. Il constate que maintenant les généraux se battent pour la conservation du pouvoir alors qu’il serait mieux de le remettre aux civils.
Cette situation intervient à un moment où l’armée et les civils « forces de la liberté et du changement » s’apprêtaient à apposer leurs signatures sur un accord final visant à remettre le pouvoir aux civils - du moins sur papier - avant le quatrième anniversaire de l’éviction de Bashir, le 11 avril. Il convient de rappeler que le processus de l’accord a été facilité par un mécanisme tripartite constitué de la MINUS, de l’Union africaine et de l’IGAD en vue de rétablir le pouvoir civil renversé en octobre 2021 par un deuxième coup d'État.
La cause du 2ème report de la signature de l’accord est due au désaccord des deux entités militaires sur le délai de réforme et d’intégration des forces de soutien Rapide aux forces armées nationales. Alors que l’armée exige une réforme immédiate jusqu’à intégration des RSF, le vice-président soudanais du Conseil de souveraineté et commandant des forces de soutien rapide (RSF) Monsieur Mohamed Hamdan Dagalo Hemetti exige un processus décennal pour entamer le processus de réintégration de sa milice. Il a souligné que le soudan peut s’inspirer des modèles d’Afrique du Sud, des Philippines, du Zimbabwe ou la Namibie qui ont connu des évolutions rapides dans la réforme et la modernisation de l’armée.
Le report de l’accord de transfert du pouvoir aux civils et le retour de l’armée aux casernes a suscité des manifestations à Khartoum et dans d’autres villes contre le régime militaire et la monopolisation du pouvoir.
Par ailleurs, Arko Minnawi, un leader du bloc démocratique qui rejette le processus politique en cours, a déclaré dans un tweet sur son compte Facebook que son groupe avait accepté une proposition sur la base d’un pourcentage de participation entre 47 et 53%. Cependant, le leader de la FFC Yasser Arman a réfuté cela ; il a souligné que le temps des quotas est caduc.
Aucune clarification n’a été reçue du mécanisme tripartite comprenant les Nations unies, l’Union africaine et l’IGAD, mais Yasser Arman a exclu un retour à la formule de quota en vigueur par le passé ; "Ceux qui parlent de l’offre de participation de 47% sont incapables de voir les tâches de la révolution et de la construction de l’État basée sur la citoyenneté et la non-discrimination ".
Bref, la situation dans la capitale soudanaise, où se trouvent diverses forces appartenant à différents groupes des mouvements politico-militaires, était préoccupante et les affrontements étaient prévisibles. C'est dans ces conditions que le samedi 15 avril, précisément à 9H15, les forces de Soutien Rapide ont lancé l’offensive, surprenant 142 officiers supérieurs, arrêtés dans leurs lieux de travail. Toutes les structures stratégiques du pays sont passées sous contrôles des FSR. L’aéroport international de Khartoum, le Palais présidentiel, l’Etat major de l’armée et la télévision de l’Etat, ces quatre structures symboles de la souveraineté de l’Etat sont désormais occupées. Des images de militaires faits prisonniers, humiliés et filmés passent en boucle sur les réseaux sociaux. Les Soudanais ont goûté aux premières conséquences de l'embrasement de ce beau pays berceau de l'humanité. C'est dans ce pays accueillant que, pour des raisons politiques, culturelles ou alimentaires, des personnes de divers pays africains y trouvent refuge.
A la recherche de la paix sous une multitude d'initiatives.
Sur le terrain, la situation est toujours confuse et cela laisse supposer que la fin des affrontements n'est pas pour demain. Chaque parti a revendiqué le contrôle des quatre symboles de la souveraineté de l'État : l'aéroport de Khartoum, le palais présidentiel, l'état-major de l'armée et la télévision nationale.
D’intenses concertations se poursuivent entre plusieurs pays surtout ceux du Golfe, les États-Unis, l’Égypte, la Turquie, la Grande-Bretagne, l4arabie Saoudite…. avec pour objectif de faire de pression sur les deux parties en conflit pour cesser les hostilités militaires et résoudre la crise à travers des négociations qui finalement aboutiront à un transfert du pouvoir à un gouvernement civil.
Le général Hemetti qui n'était pas partant pour la proposition de l'Igad a accepté l'offre de l'Arabie Saoudite et les Etats unis d'Amérique qui consiste à faire venir les deux généraux en Arabie Saoudite. Cependant, le général El Burhan exclut toute rencontre à l’intérieur ou à l’extérieur du pays et exige avant toute négociation le retrait du Khartoum du FSR accusée d’avoir redéployé, en décembre dernier, ses troupes à Khartoum et dans d’autres villes. Interrogé par la télévision AL-ikhbaria, le général Chamsadine Alkabachi était catégorique sur le refus de l'armée de négocier avec les forces de soutien rapide. l'IGAD a lancé une initiative en deux temps : prolonger la trêve à 72 heures et ramener les deux parties à la table de négociation. En attendant une lueur d'espoir de ces multitudes d'initiatives de paix, l'évacuation des étrangers, l'exode des Soudanais et les affrontements se poursuivent.
Depuis quelques semaines, les deux anciens amis qui ont dirigé ensemble le renversement du président Omar Hasan Elbechir étalaient leurs divergences sur la place publique. Le commandant adjoint de RSF le général Abdelrahim Dagalo, le grand frère du général Hemetti, ne s’est pas privé d’attaquer ouvertement le président Alburhane. Dans une déclaration à New York Times, il a déclaré que « le chef de l’armée Abdul Fatah al Burhan s’est entouré avec son commandement général d’un mur en béton pour se protéger, alors qu’il ne se souciait pas si le reste du pays brûlait ». Il a accusé les généraux de s’emparer du pouvoir après la chute d’Elbéchir. Il accuse les généraux d’être à l’origine du recul du pays avec des manifestations qui se poursuivent et une économie effondrée. Il constate que maintenant les généraux se battent pour la conservation du pouvoir alors qu’il serait mieux de le remettre aux civils.
Cette situation intervient à un moment où l’armée et les civils « forces de la liberté et du changement » s’apprêtaient à apposer leurs signatures sur un accord final visant à remettre le pouvoir aux civils - du moins sur papier - avant le quatrième anniversaire de l’éviction de Bashir, le 11 avril. Il convient de rappeler que le processus de l’accord a été facilité par un mécanisme tripartite constitué de la MINUS, de l’Union africaine et de l’IGAD en vue de rétablir le pouvoir civil renversé en octobre 2021 par un deuxième coup d'État.
La cause du 2ème report de la signature de l’accord est due au désaccord des deux entités militaires sur le délai de réforme et d’intégration des forces de soutien Rapide aux forces armées nationales. Alors que l’armée exige une réforme immédiate jusqu’à intégration des RSF, le vice-président soudanais du Conseil de souveraineté et commandant des forces de soutien rapide (RSF) Monsieur Mohamed Hamdan Dagalo Hemetti exige un processus décennal pour entamer le processus de réintégration de sa milice. Il a souligné que le soudan peut s’inspirer des modèles d’Afrique du Sud, des Philippines, du Zimbabwe ou la Namibie qui ont connu des évolutions rapides dans la réforme et la modernisation de l’armée.
Le report de l’accord de transfert du pouvoir aux civils et le retour de l’armée aux casernes a suscité des manifestations à Khartoum et dans d’autres villes contre le régime militaire et la monopolisation du pouvoir.
Par ailleurs, Arko Minnawi, un leader du bloc démocratique qui rejette le processus politique en cours, a déclaré dans un tweet sur son compte Facebook que son groupe avait accepté une proposition sur la base d’un pourcentage de participation entre 47 et 53%. Cependant, le leader de la FFC Yasser Arman a réfuté cela ; il a souligné que le temps des quotas est caduc.
Aucune clarification n’a été reçue du mécanisme tripartite comprenant les Nations unies, l’Union africaine et l’IGAD, mais Yasser Arman a exclu un retour à la formule de quota en vigueur par le passé ; "Ceux qui parlent de l’offre de participation de 47% sont incapables de voir les tâches de la révolution et de la construction de l’État basée sur la citoyenneté et la non-discrimination ".
Bref, la situation dans la capitale soudanaise, où se trouvent diverses forces appartenant à différents groupes des mouvements politico-militaires, était préoccupante et les affrontements étaient prévisibles. C'est dans ces conditions que le samedi 15 avril, précisément à 9H15, les forces de Soutien Rapide ont lancé l’offensive, surprenant 142 officiers supérieurs, arrêtés dans leurs lieux de travail. Toutes les structures stratégiques du pays sont passées sous contrôles des FSR. L’aéroport international de Khartoum, le Palais présidentiel, l’Etat major de l’armée et la télévision de l’Etat, ces quatre structures symboles de la souveraineté de l’Etat sont désormais occupées. Des images de militaires faits prisonniers, humiliés et filmés passent en boucle sur les réseaux sociaux. Les Soudanais ont goûté aux premières conséquences de l'embrasement de ce beau pays berceau de l'humanité. C'est dans ce pays accueillant que, pour des raisons politiques, culturelles ou alimentaires, des personnes de divers pays africains y trouvent refuge.
A la recherche de la paix sous une multitude d'initiatives.
Sur le terrain, la situation est toujours confuse et cela laisse supposer que la fin des affrontements n'est pas pour demain. Chaque parti a revendiqué le contrôle des quatre symboles de la souveraineté de l'État : l'aéroport de Khartoum, le palais présidentiel, l'état-major de l'armée et la télévision nationale.
D’intenses concertations se poursuivent entre plusieurs pays surtout ceux du Golfe, les États-Unis, l’Égypte, la Turquie, la Grande-Bretagne, l4arabie Saoudite…. avec pour objectif de faire de pression sur les deux parties en conflit pour cesser les hostilités militaires et résoudre la crise à travers des négociations qui finalement aboutiront à un transfert du pouvoir à un gouvernement civil.
Le général Hemetti qui n'était pas partant pour la proposition de l'Igad a accepté l'offre de l'Arabie Saoudite et les Etats unis d'Amérique qui consiste à faire venir les deux généraux en Arabie Saoudite. Cependant, le général El Burhan exclut toute rencontre à l’intérieur ou à l’extérieur du pays et exige avant toute négociation le retrait du Khartoum du FSR accusée d’avoir redéployé, en décembre dernier, ses troupes à Khartoum et dans d’autres villes. Interrogé par la télévision AL-ikhbaria, le général Chamsadine Alkabachi était catégorique sur le refus de l'armée de négocier avec les forces de soutien rapide. l'IGAD a lancé une initiative en deux temps : prolonger la trêve à 72 heures et ramener les deux parties à la table de négociation. En attendant une lueur d'espoir de ces multitudes d'initiatives de paix, l'évacuation des étrangers, l'exode des Soudanais et les affrontements se poursuivent.
Les interférences étrangères et la menace terroriste
La poursuite des affrontements aura sans doute des effets indésirables dans les pays voisins notamment en RCA et le Tchad avec la circulation des hommes armés et des armes de guerre de nature à renforcer l'insécurité au Tchad, un afflux massif de réfugiés (400 000) et un retour au Tchad de certains combattants appartenant à la milice de FSR car il y a plus de 30% de tchadiens dans les rangs de FSR. L'import du conflit soudanais à la frontière tchadienne est possible grâce à l'implication de groupes ethniques vivant à cheval entre le Soudan et le Tchad.
Il faut aussi tenir compte des conséquences économiques dans l'est du Tchad, plus particulièrement dans la région du Ouaddaï, où les marchandises et les denrées alimentaires proviennent généralement à travers du port du Soudan. Aujourd'hui, il y a des marchandises bloquées entre le Port Soudan, Khartoum, Fachir et Eldjenena.
Au niveau régional, le RSF peut renforcer ses moyens humains dans des pays comme le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Tchad. Le soudan du Sud a déjà intercepté un renfort en provenance de la RCA, un pays avec des frontières poreuses en raison de la fragilité de l'État. Ces renforts pourraient poser un grave problème à moyen et long terme en cas d'accord de paix au Soudan.
Au niveau international, on craint une résurgence des foyers du groupe État islamique, car le terrorisme et l'extrémisme tentent généralement de s'installer là où les États sont fragiles. Israël a déjà émis un avertissement en la matière. Il convient de rappeler qu'AlQaida a été formé à partir du Soudan et d'autres foyers ont été découverts à Khartoum après la chute du Président Omar Elbéchir.
Cependant, il ne faut pas oublier les interférences extérieures qui peuvent alimenter les conflits en apportant un soutien aux belligérants. Parmi les pays cités, on retrouve l'Égypte, le Tchad et le Qatar qui digéreront différemment la victoire du général Hemetti. De l'autre côté, il y a le maréchal Haftar de Libye, l'Éthiopie, la RCA, Wagner et les Emirats arabes unis dont le cœur bat pour les FSR.
La poursuite des affrontements aura sans doute des effets indésirables dans les pays voisins notamment en RCA et le Tchad avec la circulation des hommes armés et des armes de guerre de nature à renforcer l'insécurité au Tchad, un afflux massif de réfugiés (400 000) et un retour au Tchad de certains combattants appartenant à la milice de FSR car il y a plus de 30% de tchadiens dans les rangs de FSR. L'import du conflit soudanais à la frontière tchadienne est possible grâce à l'implication de groupes ethniques vivant à cheval entre le Soudan et le Tchad.
Il faut aussi tenir compte des conséquences économiques dans l'est du Tchad, plus particulièrement dans la région du Ouaddaï, où les marchandises et les denrées alimentaires proviennent généralement à travers du port du Soudan. Aujourd'hui, il y a des marchandises bloquées entre le Port Soudan, Khartoum, Fachir et Eldjenena.
Au niveau régional, le RSF peut renforcer ses moyens humains dans des pays comme le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Tchad. Le soudan du Sud a déjà intercepté un renfort en provenance de la RCA, un pays avec des frontières poreuses en raison de la fragilité de l'État. Ces renforts pourraient poser un grave problème à moyen et long terme en cas d'accord de paix au Soudan.
Au niveau international, on craint une résurgence des foyers du groupe État islamique, car le terrorisme et l'extrémisme tentent généralement de s'installer là où les États sont fragiles. Israël a déjà émis un avertissement en la matière. Il convient de rappeler qu'AlQaida a été formé à partir du Soudan et d'autres foyers ont été découverts à Khartoum après la chute du Président Omar Elbéchir.
Cependant, il ne faut pas oublier les interférences extérieures qui peuvent alimenter les conflits en apportant un soutien aux belligérants. Parmi les pays cités, on retrouve l'Égypte, le Tchad et le Qatar qui digéreront différemment la victoire du général Hemetti. De l'autre côté, il y a le maréchal Haftar de Libye, l'Éthiopie, la RCA, Wagner et les Emirats arabes unis dont le cœur bat pour les FSR.
Humanitaire et sécurité
Plusieurs organisations humanitaires ont tiré la sonnette d’alarme sur une éventuelle grave crise alimentaire qui commence à émerger dans la capitale, Khartoum, après qu’un certain nombre de marchés centraux ont été détruits ou pillés. Les organisations médicales publiques et locales exigent que les équipements médicaux soient neutralisés des opérations hostiles, qui souffrent d'une détérioration dramatique et d'une pénurie de médicaments. Pour échapper aux affrontements meurtriers au milieu des quartiers, les habitants de Khartoum se sont réfugiés dans d’autres quartiers et États.
Les prix des produits de première nécessité augmentent. « La population soudanaise, déjà très affectée par les besoins humanitaires, est au bord du gouffre ». Des informations faisant état de pillages de fournitures et d’entrepôts humanitaires.
Les Nations Unies ont été contraintes de réduire certaines de leurs activités.
Si dans les principales villes notamment à Khartoum les réseaux de la société civile répondent aux besoins les plus urgents de leurs communautés en mobilisant l’assistance médicale, en distribuant de la nourriture et de l’eau et en aidant les civils », dans des pays comme le Tchad, la population reste démunie malgré son hospitalité et l’état a des difficultés de répondre au besoin des réfugiés dont le nombre est estimé à 20 000 et pourra atteindre 400 000 en plus des 600 000 déjà existant. Sur le plan sécuritaire, le Tchad est une des premières victimes des pays voisins car il partage une frontière avec le soudan longue d’environ 1300 km et surtout qu’il convient de souligner qu’il y a plusieurs ethnies qui vivent à cheval entre le Soudan et le Tchad et dont certaines sont impliquées dans les affrontements intercommunautaires dans la province de Eljeineina où la population s’est emparée de 6000 pièces d’armes de tout calibre après avoir cambriolé les magasins d’armes qui se trouvent dans les commissariats et les camps militaires.
CEDPE + agences
Plusieurs organisations humanitaires ont tiré la sonnette d’alarme sur une éventuelle grave crise alimentaire qui commence à émerger dans la capitale, Khartoum, après qu’un certain nombre de marchés centraux ont été détruits ou pillés. Les organisations médicales publiques et locales exigent que les équipements médicaux soient neutralisés des opérations hostiles, qui souffrent d'une détérioration dramatique et d'une pénurie de médicaments. Pour échapper aux affrontements meurtriers au milieu des quartiers, les habitants de Khartoum se sont réfugiés dans d’autres quartiers et États.
Les prix des produits de première nécessité augmentent. « La population soudanaise, déjà très affectée par les besoins humanitaires, est au bord du gouffre ». Des informations faisant état de pillages de fournitures et d’entrepôts humanitaires.
Les Nations Unies ont été contraintes de réduire certaines de leurs activités.
Si dans les principales villes notamment à Khartoum les réseaux de la société civile répondent aux besoins les plus urgents de leurs communautés en mobilisant l’assistance médicale, en distribuant de la nourriture et de l’eau et en aidant les civils », dans des pays comme le Tchad, la population reste démunie malgré son hospitalité et l’état a des difficultés de répondre au besoin des réfugiés dont le nombre est estimé à 20 000 et pourra atteindre 400 000 en plus des 600 000 déjà existant. Sur le plan sécuritaire, le Tchad est une des premières victimes des pays voisins car il partage une frontière avec le soudan longue d’environ 1300 km et surtout qu’il convient de souligner qu’il y a plusieurs ethnies qui vivent à cheval entre le Soudan et le Tchad et dont certaines sont impliquées dans les affrontements intercommunautaires dans la province de Eljeineina où la population s’est emparée de 6000 pièces d’armes de tout calibre après avoir cambriolé les magasins d’armes qui se trouvent dans les commissariats et les camps militaires.
CEDPE + agences