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Soudan, origine d’un conflit meurtrier

Jeudi 20 Mars 2025

Le président tchadien commence à s'inquiéter du séjour au Soudan du général Ousmane Dillo Djerou Betchi, frère du leader du PSF, Yaya Dillo, assassiné à N’Djamena le 28 février 2024. Pourtant, Ousman n'a pas arrêté de dire qu'il se trouve au Darfour pour défendre son ethnie. Au cours des dernières semaines, de nouveaux membres de l'armée auraient fait défection pour rejoindre la rébellion, connue sous le nom de Mouvement démocratique pour la sauvegarde du Tchad (MDST).


Image du palais présidentiel soudanais_combat du 20-3-25
Image du palais présidentiel soudanais_combat du 20-3-25
La situation au Soudan est effectivement très préoccupante y compris pour le Tchad. L'origine du conflit au Soudan remonte à 2019, lorsque des généraux ont pris le pouvoir en destituant le président Omar El-Béchir. Deux généraux rivaux se sont retrouvés à la tête du pays : le général Abdel Fattah Al-Burhan, dirigeant des Forces armées régulières, et le général Mohamed Hamdane Daglo dit Hemmetti, dirigeant des Forces de Soutien Rapide (FSR). Le refus de remettre le pouvoir aux civils et le désir de se maintenir au pouvoir à tout prix ont plongé le pays dans une lutte armée.
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En une année et demi, le conflit soudanais a fait 32 444 morts dont 4850 personnes exécutées et 42 661 blessés, ainsi que 966 victimes de viols. L’on note la destruction, le pillage ou la mise hors service de 250 hôpitaux, 26 usines pharmaceutiques, 20 banques, 1002 mosquées et 51 églises, en plus d’attaques contre 18 missions diplomatiques, l’occupation et/ou la destruction de 450 à 1000 institutions civiles, l’ouverture des portes des prisons et la libération de 19 481 détenus, dont certains terroristes (Selon un rapport soudanais dévoilé le 12 septembre 2024).
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