Composition et installation du CNT au Tchad
Depuis l’indépendance du Tchad, en 1960, la prise du pouvoir a été marquée par l’effusion de sang qui a eu un impact négatif sur le développement. Durant toute cette époque, les différents régimes ont priorisé l’option militaire pour faire face aux conflits qu’ils animent quelquefois sciemment ou naïvement. Après la disparition du maréchal Idriss Déby, les Tchadiens aspirent à une autre forme de gestion des conflits pour instaurer définitivement la paix et se tourner vers le développement. La mise en place d’un parlement provisoire, le CNT, peut constituer le socle de stabilité sur lequel s’appuie la marche vers le dialogue, la réconciliation et l’avènement des nouvelles autorités issues des élections libres et transparentes. La tâche ne serait pas facile pour le CNT dont la désignation des membres est passée par des considérations partisanes, mais on ose espérer que ces hommes et femmes désignés doivent comprendre qu’ils sont désormais devant leurs responsabilités historiques.
Croyez-vous que la femme a eu sa place dans le CNT ?
Dans ce nouveau parlement provisoire, la participation effective de la femme avec plus de 30 % est un bon signe de progrès, car selon le récent rapport du secrétaire général des Nations unies, dans 22 pays, les femmes n’occupent que 24,90 % des postes parlementaires nationaux. L’accès au parlement de la jeunesse est un autre point positif, mais avec 25 % des arabophones, le bilinguisme a pris un coup par rapport à la présence francophone.
D’après vous quel rôle peut jouer le CNT ?
Le CNT peut apporter sa contribution concernant les grands défis susceptibles d’être affrontés par le gouvernement, qui sont : l’avenir de la présence des troupes tchadiennes stationnées dans l’espace du G5 Sahel avec l’avènement des mercenaires russes ; le dialogue inclusif ; le renforcement des institutions justicières, le respect des Droits de l’homme ; la Gestion des conflits intercommunautaires ; la lutte contre la corruption ; la réconciliation ; les prochaines élections ; la relance du développement.
Depuis l’indépendance du Tchad, en 1960, la prise du pouvoir a été marquée par l’effusion de sang qui a eu un impact négatif sur le développement. Durant toute cette époque, les différents régimes ont priorisé l’option militaire pour faire face aux conflits qu’ils animent quelquefois sciemment ou naïvement. Après la disparition du maréchal Idriss Déby, les Tchadiens aspirent à une autre forme de gestion des conflits pour instaurer définitivement la paix et se tourner vers le développement. La mise en place d’un parlement provisoire, le CNT, peut constituer le socle de stabilité sur lequel s’appuie la marche vers le dialogue, la réconciliation et l’avènement des nouvelles autorités issues des élections libres et transparentes. La tâche ne serait pas facile pour le CNT dont la désignation des membres est passée par des considérations partisanes, mais on ose espérer que ces hommes et femmes désignés doivent comprendre qu’ils sont désormais devant leurs responsabilités historiques.
Croyez-vous que la femme a eu sa place dans le CNT ?
Dans ce nouveau parlement provisoire, la participation effective de la femme avec plus de 30 % est un bon signe de progrès, car selon le récent rapport du secrétaire général des Nations unies, dans 22 pays, les femmes n’occupent que 24,90 % des postes parlementaires nationaux. L’accès au parlement de la jeunesse est un autre point positif, mais avec 25 % des arabophones, le bilinguisme a pris un coup par rapport à la présence francophone.
D’après vous quel rôle peut jouer le CNT ?
Le CNT peut apporter sa contribution concernant les grands défis susceptibles d’être affrontés par le gouvernement, qui sont : l’avenir de la présence des troupes tchadiennes stationnées dans l’espace du G5 Sahel avec l’avènement des mercenaires russes ; le dialogue inclusif ; le renforcement des institutions justicières, le respect des Droits de l’homme ; la Gestion des conflits intercommunautaires ; la lutte contre la corruption ; la réconciliation ; les prochaines élections ; la relance du développement.