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Tshisekedi et Kagame sous les auspices de Qatar

Mercredi 19 Mars 2025

pour la première fois que les deux leaders africains acceptent, sous les auspices de l’Emirat, d’engager des pourparlers pour mettre fin au conflit qui déchire la République démocratique du Congo.


Grâce à une médiation discrète de l’émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al Thani, les deux présidents en conflit, Félix Tshisekedi et Paul Kagame se sont rencontrés à Doha, le 18 mars 2025. Lors de la rencontre, les deux leaders africains ont "réaffirmé l'engagement de toutes les parties pour un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel" et ont "convenu de la nécessité de poursuivre les discussions entamées à Doha afin d’établir des bases solides pour une paix durable".

C’est pour la première fois que les deux leaders africains acceptent, sous les auspices de l’Emirat, d’engager des pourparlers pour mettre fin au conflit qui déchire la République démocratique du Congo. Accusé de soutenir militairement le M23, le Rwanda est soumis à des sanctions européennes. En réponse, le Rwanda rompt ses relations diplomatiques avec la Belgique après l’adoption de sanctions européennes. Selon Kigali, Bruxelles aurait « pris parti » pour Kinshasa, « bien avant et pendant le conflit en cours » dans l’est de la République démocratique du Congo. Conséquence : tous les diplomates belges ont 48 heures pour quitter le pays.
Selon une source proche de la Présidence congolaise, cette rencontre a été tenue « secrète » jusqu’à la montée de M. Tshisekedi dans un avion de retour vers Kinshasa.
« Un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel vient d’être décidé entre la RDC  et le Rwanda », a avancé tard dans la soirée sur X la Porte-parole du Président congolais, Tina Salama. « Les modalités de l’exécution de ce qui a été convenu seront précisées dans les jours qui viennent », a toutefois nuancé la cellule de communication de la Présidence congolaise dans un communiqué.
Dans la nuit, la Présidence rwandaise a affirmé que les dirigeants y ont discuté « du besoin urgent d’un dialogue politique direct » pour répondre aux « causes profondes du conflit ». « Le Président Kagame a fait part de sa conviction que si toutes les parties travaillent ensemble, les choses peuvent avancer plus vite », a-t-elle ajouté sur X.


Différentes sources : Salam (revue scientifique du CEDPE), Afriquinfos-AFP, Le Monde, RFI….