Une milice proche de l'armée soudanaise a commis des atrocités contre des personnes supposées collaborer les forces de soutien rapide (FSR) du général Hemetti. Des scènes d’atrocités se sont produites lundi, après que l'armée soudanaise ait repris le contrôle de la ville de Madani. Les organisations des droits de l'Homme ont réagi aux scènes horribles filmées et publiées par la milice sur la toile et ont accusé l'armée d'en être responsable. Dans un communiqué de presse publié ce 14 janvier, l'armée soudanaise a immédiatement réagi en condamnant les abus qu'elle qualifie d'isolés. Elle a réaffirmé son engagement total envers le droit international et son désir de poursuivre toute personne responsable d'une violation des droits de l'homme contre des citoyens. Tout en condamnant les atrocités dont sont responsables des miliciens proches de l’armée, l’État-major général a accusé les organisations des droits de l’Homme et la communauté internationale de garder le silence sur les crimes de guerre commis contre les civils par la milice des forces de soutien rapide. Lors d'un discours au Port Soudan mardi, le général Alburhane, chef de la junte au pouvoir, a réitéré sa condamnation des atrocités. Il a demandé de ne pas se faire justice par soi-même, mais de remettre tout suspect aux autorités judiciaires pour qu'elles puissent engager des poursuites légales. Il a même demandé qu'on arrache toutes ses effigies des rues et qu'on évite de les accrocher.
Dans son premier rapport, la Mission internationale indépendante d’établissement des faits pour le Soudan a noté que les Forces armées soudanaises et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ainsi que leurs alliés respectifs, ont été reconnus coupables de violations systématiques des droits humains à grande échelle.
D'après le document de 19 pages, qui comprend 182 entretiens avec des survivants, des membres de leur famille et des témoins, il est établi que les factions militaires rivales ont commis des attaques contre des civils. Elles ont utilisé la torture, le viol et d'autres formes de violence sexuelle.
Dans son premier rapport, la Mission internationale indépendante d’établissement des faits pour le Soudan a noté que les Forces armées soudanaises et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ainsi que leurs alliés respectifs, ont été reconnus coupables de violations systématiques des droits humains à grande échelle.
D'après le document de 19 pages, qui comprend 182 entretiens avec des survivants, des membres de leur famille et des témoins, il est établi que les factions militaires rivales ont commis des attaques contre des civils. Elles ont utilisé la torture, le viol et d'autres formes de violence sexuelle.